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 Les facultés paranormales du chat

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vanille300
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   Posté le 18-01-2007 à 19:16:15   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

Le docteur Joël Dehasse est vétérinaire, spécialiste du comportement et de la psychologie des animaux familiers. Il a collecté des dizaines d’anecdotes, de récits et témoignages des étranges facultés des chats. Voici deux exemples des liens extraordinaires qui peuvent unir un animal et son maître. Certains appelleraient cela tout simplement l’amour…
Le chat et la mort du maître

Madame Lee de Prescott, raconte Bill Schul, a écrit dans Arizona Republic, l’histoire du chat noir préféré de son mari. Ce dernier décéda de nuit dans un accident de voiture à Phœnix. Le lendemain matin, Mme Lee trouva le chat dans un état d’excitation anormal: il ne voulait plus rentrer dans la maison et ne supportait plus la moindre caresse. Le chat était paniqué et grimpait, à la moindre approche, sur le mur de pierre à l’arrière de la maison. Le chat est resté dans le voisinage; Mme Lee le vit souvent regarder vers la maison mais, plus jamais, il n’y pénétra.

Dans le magazine anglais Tomorrow, raconte Schul, on pouvait lire en 1963 l’histoire de Bill, un chat qui avait beaucoup d’affection pour le grand-père du narrateur. Bill suivait le vieil homme toute la journée et dormait dans son lit. “l’homme fut sérieusement blessé dans un accident de chemin de fer et fut hospitalisé pendant toute une semaine à quelques kilomètres de chez lui. Il décéda à l’hôpital et son corps fut porté à l’église et ensuite au cimetière pour l’inhumation. Vers la fin de la cérémonie, un oncle du correspondant vit le chat s’approcher de la tombe; [ ...] puis il s’en retourna à la maison.” Comment le chat a-t-il perçu la mort de son maître ?

Monsieur et Mme King, leur fille, le père de monsieur et le chat, Félix, vivaient ensemble dans une petite ville de St. Kilda en Australie. Le vieil homme décéda à l’âge de 90 ans et le chat devint inconsolable. Il errait dans la maison et sur les terrains avoisinants, cherchant son maître et “pleurant”. La famille King décida de faire une excursion en voiture afin de distraire le chat. Félix resta bien calme jusqu’aux faubourgs de Melbourne; subitement, son poil se hérissa, il se mit à trembler de tout son corps et se jeta par la fenêtre ouverte pour disparaître dans le trafic. La famille ne put rien faire sinon rentrer à la maison avec l’espoir que Félix trouve par lui-même son chemin. Les jours passèrent; Félix ne se montrait pas. Alors, Mme King et sa fille s’en allèrent porter quelques fleurs sur la tombe du grand-père et là, faisant les 100 pas sur la tombe, se trouvait Félix. Le chat fut heureux de les voir et se mit à jouer avec la petite fille comme il le faisait naguère avec le grand-père. Le cimetière était à plus de 16 kilomètres de la maison et à environ 8 kilomètres de l’endroit où Félix s’était échappé de la voiture.

Par deux fois, les King tentèrent de ramener Félix à la maison; mais chaque fois, dès la grille du cimetière, le chat s’enfuyait et s’encourait vers la tombe. Les King firent alors un arrangement avec le gardien du cimetière afin de nourrir et de soigner le chat.

Cette histoire suscite de multiples questions: comment Félix a pu s’orienter vers la dernière demeure de son maître, le cimetière; à quoi Félix a pu reconnaître que la dépouille de son maître y était ensevelie; pourquoi le chat a-t-il décidé de s’accrocher coûte que coûte à cet endroit au lieu de rentrer avec la famille King ?

Le chat sent-il la mort ? La comprend-il ? En saisit-il le concept ?

Mon chat blanc, il y a de cela plusieurs années, feulait en face des chats malades hospitalisés à la clinique; cependant il les regardait à peine quand ils venaient de décéder. Il les reniflait quelque peu - semblait “réfléchir” un instant, comprenait sans doute qu’ils étaient “passés de l’autre côté”, et s’éloignait pour vaquer à ses occupations. Ils avaient perdu tout intérêt. Etait-ce une question d’odeur, de phéromones ? Etait-ce une absence de réponse à ses modes de communication ? Percevait-il une différence ?

Tel chat ne quitte pas le cercueil de son maître, tel autre se rattache au lieu qu’ils ont connu ensemble. “Celui-ci, écrit Fernand Méry, couché sur le lit de son maître malade, ne l’a guère quitté depuis plusieurs semaines. Un soir brusquement il disparaît. Il reviendra plus tard, quand la mort aura fait son œuvre [ ... ]”

Peut-être décrivait-il ainsi l’histoire du chat de Winston Churchill, écrit Jean-Michel Pedrazzani (malheureusement sans citer ses sources), qui, le soir du 25 janvier 1965, sauta du lit de son maître, qu’il n’avait pas quitté depuis une semaine, et se mit à miauler tristement devant la porte, cherchant à sortir de la chambre. Bien que, quelques heures auparavant, les médecins de Sir Winston eussent déclaré que l’homme d’état était hors de danger, la prémonition du chat devait se confirmer: le jour suivant, à huit heures du matin, le célèbre malade rendait le dernier soupir.

Fernand Méry
C’est une histoire très sincère et très personnelle qui, à plus de 20 ans de distance, me laisse encore stupéfait.

Un jour, un de mes clients m’offrit un chat, un jeune chat de quelques semaines qu’il avait vu naître chez lui et dont il se séparait, contraint et forcé pour cause de surnombre. Minou grandit chez nous, apparemment heureux pendant un an, puis succomba en quelques jours à une brutale méningite.

Et c’est ici que se place la coïncidence effarante que l’on ne peut que rapporter; le lendemain, je reçus dans la journée ce billet de son ancien maître:

“Mon cher docteur, après un long silence, je vais passer à vos yeux pour un “père” indigne, mais je voudrais savoir si vous avez toujours Minou, le chat que je vous ai donné jadis. Cette nuit même, un long cauchemar a bouleversé ma femme. Elle le voyait blessé à la tête et s’efforçant en vain de grimper jusqu’à nous le long de la façade de l’immeuble. Pour la rassurer et m’être agréable, voulez-vous nous donner des nouvelles et croire... etc.”

Or, le chat était mort cette nuit-là, la tête enveloppée de linges glacés, dans une agitation extrême que nous n’avions pas pu calmer.

C’est une histoire toute simple mais personne ne l’a expliquée. Est-ce le fait du hasard ? Ou la manifestation du facteur psy ?

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