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 une jeune réchappe à huit ans de séquestration

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vanille300
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   Posté le 25-08-2006 à 10:44:46   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

Une énigme sans précédent en Autriche a été résolue avec le soudain "retour à la vie" d'une jeune fille séquestrée huit ans sous un pavillon au nord de Vienne : Natascha Kampusch a réussi à échapper à son ravisseur, qui s'est suicidé, selon les enquêteurs jeudi.

Natascha, 18 ans aujourd'hui, est en bonne santé intellectuelle malgré son martyr, ont déclaré jeudi soir à la télévision autrichienne ORF sa mère, en pleurs, et la jeune femme policier qui a été la première à l'entendre après son évasion mercredi.

L'enlèvement en mars 1998 de la fillette à la bouille souriante et au manteau rouge, dont les photos avaient été largement diffusées, avait ému le pays et déclenché de vastes recherches.

Mercredi, elle a faussé compagnie à son ravisseur, Wolfgang Priklopil (44 ans) : "Il l'avait chargée de passer l'aspirateur dans sa voiture. Mais le suspect a reçu un coup de téléphone et s'est éloigné un moment à cause du bruit pour parler tranquillement", a expliqué Gerhard Lang, de la police judiciaire BKA

"Elle en a profité pour sortir, courir quelques centaines de mètres, afin qu'il ne puisse pas la suivre. Elle s'est présentée à une maison, a dit à la dame qu'elle était Natascha Kampusch et a demandé de l'aide".

"Je suis si fière de mon enfant, qu'elle ait profité d'une occasion pour s'enfuir", a déclaré sa maman Brigitta Serny, en ajoutant, entre des sanglots de joie: "C'est incroyable qu'elle soit si raisonnable !"

"Nous sommes tombées dans les bras l'une de l'autre (...) je l'ai reconnue à sa façon d'être, à son visage (...) J'ai toujours cru qu'elle était en vie" s'est encore exclamé Mme Serny, laquelle avait été soupçonnée publiquement d'avoir tué sa fille.

Natascha était retenue à Strasshof (Basse-Autriche), à quelques kilomètres du domicile familial.

Sa prison était cachée sous le garage d'un pavillon, avec un petit passage de 68 cm sur 48 cm par lequel il fallait ramper. Insonorisée, la pièce où elle était détenue mesurait 2,50 m sur 2,50 m et comprenait un lit en mezzanine, WC, toilette, bureau et une télévision, d'après une vidéo diffusée par la police.

L'enquête devra vérifier s'il y a eu sévices sexuels et expliquer les mobiles du ravisseur, a déclaré un responsable de l'enquête, Nikolaus Koch, à la presse.

Sabine Freudenberger, une jeune policière, qui a recueilli le premier témoignage de Natascha Kampusch après son évasion, s'est émerveillée "de sa haute intelligence, de son vocabulaire".

Son ravisseur, qui vivait avec elle du matin au soir et auquel elle devait dire "maître", lui faisait faire des tâches ménagères, "il l'avait éduquée" et lui donnait beaucoup de livres. Elle a dit écouter la radio et regarder la télévision. Elle avait droit à une "très bonne hygiène", toujours d'après Mlle Freudenberger.

Selon ce témoignage, le ravisseur, qui ne connaissait pas la famille, l'avait repérée et puis kidnappée sur le chemin de l'école.

"Elle souffre manifestement du syndrome de Stockholm" - du nom d'une prise d'otages de 1973 après laquelle les victimes s'étaient identifiées de façon positive avec leurs ravisseurs, d'après Gerhard Lang: "Elle l'appelle +criminel+ mais elle se met aussi à sa place".

Après la fuite de Natascha, Wolfgang Priklopil, un technicien en télécommunications, est parti précipitamment en voiture, une BMW rouge qu'il a laissée dans un centre commercial. Traqué, il s'est fait emmener par un ami. Il s'est ensuite suicidé en se jetant sous un train, selon les enquêteurs.

A Strasshof, une bourgade de pavillons et jardins, l'incompréhension domine chez les voisins : ils déclarent ne pas avoir bien connu Priklopil, qui évitait les contacts. L'un d'eux pense pourtant avoir entendu une voix de fille.

L'accès à la maison jaune, entourée d'une haie, avec un portail grillagé et des caméras de surveillance, au 60 de la Heine-strasse, était bouclé par la police jeudi, a constaté l'AFP.

Les parents, désormais séparés, de Natascha, Brigitta Sirny et Ludwig Koch, ont demandé "aux journalistes de faire preuve de patience et de compréhension" et "de ne pas importuner la famille par des demandes d'interviews dans les trois jours à venir".

Wolfgang Priklopil était passé entre les mailles du filet en 1998. Il avait été laissé en liberté après avoir été interrogé tout comme un millier de propriétaires de fourgonnettes blanches, le véhicule qu'avait signalé une amie de Natascha lors de l'enlèvement.


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votre zemmerdeuse
une vraie de vraie ;-)
votre zemmerdeuse
   Posté le 27-08-2006 à 12:47:14   Voir le profil de votre zemmerdeuse (En vacances)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à votre zemmerdeuse   

a ce qu'il parait elle est plus atteinte qu'on le pensait, elle n'a mangé que des trucs froid, pas de fruits, elle pese 40 kg pour 1m60 et refuse de voir sa mere.

on se demande ce qu il a pu lui dire pour qu elle veuille pas voir sa maman.


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vanille300
Administratrice
   Posté le 27-08-2006 à 12:53:14   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

D'aprés les rumeurs, il lui aurait dit que c'est sa mère qu'il l'a abandonné
Puis c'est clair qu'elle doit avoir des carences, elle aura des pbms de comportements, associable... elle doit réapprendre à vivre en société.


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votre zemmerdeuse
une vraie de vraie ;-)
votre zemmerdeuse
   Posté le 27-08-2006 à 13:01:08   Voir le profil de votre zemmerdeuse (En vacances)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à votre zemmerdeuse   

oui c'est dingue que les gens qui ont ete victimes, ait de la tendresse par leurs bourreaux.


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coccinelle
Modératrice
coccinelle
   Posté le 28-08-2006 à 16:34:33   Voir le profil de coccinelle (Offline)   Répondre à ce message   http://dicioudailleurs.alloforum.com/   Envoyer un message privé à coccinelle   

Autriche: Natascha se dit triste pour son ravisseur
Lundi 28 aout 2006 - 15:12


La jeune Autrichienne séquestrée Natascha Kampusch a témoigné lundi, dans sa première déclaration depuis son évasion, d'un certain attachement à son ravisseur, dont elle porte "le deuil" malgré l'angoisse d'un isolement de huit ans.

"Il faisait partie de ma vie, c'est pourquoi d'une certaine manière je porte son deuil", a déclaré la jeune fille à propos de son ravisseur Wolfgang Priklopil, 44 ans, qui s'est suicidé mercredi soir, dans un texte lu en son nom à la presse à Vienne par son principal conseiller psychiatrique, Max Friedrich.

Ce médecin a adressé en préambule un appel pressant aux médias pour que Natascha, 18 ans, ne soit pas harcelée: "elle est fortement traumatisée, victime d'un crime grave".

"Voulez-vous vraiment qu'elle soit maintenant la victime des médias?", a-t-il lancé devant les caméras et les micros, au siège de la police judiciaire fédérale autrichienne (BKA).

"Il est certainement vrai que ma jeunesse a été différente de celle de beaucoup d'autres, mais en principe je n'ai pas le sentiment d'avoir raté grand chose", dit la jeune fille qui a passé huit ans de réclusion dans une maison de Strasshof à 25 km au nord-est de Vienne, après son enlèvement à l'âge de dix ans en 1998.


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Choopeta
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Choopeta
   Posté le 28-08-2006 à 17:41:02   Voir le profil de Choopeta (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Choopeta   

c'est terrible cette histoire cette fille trainera ca jusqu'a la fin de ses jours


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vanille300
Administratrice
   Posté le 28-08-2006 à 19:59:58   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

Ce que je ne comprend pas, c'est qu'elle ne mentionne pas du tout le mot famille, sa famille, sa mère a du terriblement lui manquer, qu'elle s'y attache, au moins il a du bien s'en occuper


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vanille300
Administratrice
   Posté le 02-09-2006 à 10:00:34   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

Le ravisseur de la jeune Natascha Kampusch, séquestrée huit ans dans une maison, s'est-il inspiré du célèbre roman porté à l'écran "The Collector" ("L'Obsédé", en français)? La question se pose en tout cas en raisons de coïncidences troublantes, selon la police autrichienne.

Les enquêteurs recherchent le livre ou la vidéo du film tiré de la première oeuvre du romancier britannique John Fowles (1926-2005) dans la maison du crime à Strasshof (25 km au nord de Vienne), a indiqué un porte-parole de la police judiciaire fédérale (BKA), Helmut Greiner, vendredi.

"The Collector", écrit en 1963, traite de l'enlèvement d'une jeune fille, Miranda Grey, par un homme, Frederick Clegg, qui veut collectionner autre chose que des papillons et qui a longuement repéré sa future victime. Le roman a été porté à l'écran sous le même titre par William Wyler (Columbia Pictures, 1965) avec Samantha Eggar et Terence Stamp dans les rôles de la captive et du kidnappeur.

La police a été mise sur la piste par un coup de téléphone anonyme et "elle suit toutes les pistes", a précisé M. Greiner. Dans la maison de Wolfgang Priklopil, les enquêteurs ont achevé vendredi leur collecte d'indices biologiques (notamment de cheveux, pour les traces d'ADN) et matériels qui restent à exploiter. M. Greiner n'a pu dire à ce stade si la vidéo ou le roman de Fowles figuraient parmi les éléments trouvés mais il a noté qu'"il pourrait y avoir des parallèles avec la réalité".

Dans le livre, et dans le film, après avoir gagné une petite fortune lors de paris sur le football, Clegg achète une fourgonnette et une maison à la campagne, et remodèle une pièce cachée en sous-sol. Il observe à l'avance sa future victime et après l'enlèvement s'efforce de séduire Miranda, en répondant à ses besoins ou en lui achetant des disques de Mozart. Celle-ci tentera plusieurs évasions.

De fait Priklopil avait dit à Natascha - selon son témoignage lu à la presse lundi - qu'il l'avait observée et que s'il n'avait pas enlevé la fillette de 10 ans ce jour de mars 1998 alors qu'elle se rendait à l'école, il l'aurait fait à un autre moment. Il semblait aussi avoir assez d'argent pour ne pas aller souvent travailler. Selon la police, ce technicien méticuleux passa aussi de longs mois à préparer son coup en construisant sous son garage une pièce insonorisée de 8m2, derrière un sas pratiquement indétectable.

D'après l'expert psychiatre Reinhard Haller, le psychopathe à la volonté de contrôle total - qui avait sans doute "de grandes angoisses d'échec sexuel" - et sa victime ont dû aussi développer des relations d'affection: "elle l'a également vu comme un père, un éducateur, un ami, peut-être un amant", a-t-il dit au magazine News.

D'après la critique, Fowles avait réussi à faire de son personnage non plus un monstre, mais un solitaire en mal d'amour.

Il existe cependant une grande différence finale avec le roman, où Miranda meurt de maladie et Clegg songe ensuite au suicide mais sans passer à l'acte.

Natascha Kampusch, qui selon les témoignages avait été vue plusieurs fois cet été en public en compagnie de Priklopil, a bien fini par s'évader le 23 août et son ravisseur de 44 ans, recherché par la police, s'est, quant à lui, bien suicidé en se jetant sous un train quelques heures plus tard. La jeune fille a dit avoir profité du fait que Priklopil s'était éloigné pour téléphoner à cause du bruit de l'aspirateur qu'elle passait dans la voiture.

L'appel émanait de quelqu'un qui se renseignait pour un appartement que le ravisseur avait mis à louer à Vienne, rapporte le journal Wiener Zeitung dans son édition de samedi matin. Grand romancier psychologique, John Fowles a notamment connu la notoriété avec "Le Mage" (The Magus) et "Sarah et le lieutenant français" (The French Lieutenant's Woman).


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vanille300
Administratrice
   Posté le 04-09-2006 à 20:32:00   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

Natascha Kampusch, dont l'évasion après huit ans de captivité a fait sensation, s'exprimera dans sa première interview, diffusée mercredi soir par la radio-télévision autrichienne ORF, en conciliant plusieurs exigences: récupérer de son calvaire, informer l'opinion et s'assurer des revenus médiatiques.

L'ORF a indiqué qu'elle ne payerait rien pour cette exclusivité, mais que que l'interview serait ensuite reprise par d'autres télévisions, par exemple RTL jeudi, pour des sommes non précisées.

L'entretien pré-enregistré avec la jeune femme de 18 ans sera diffusé à 20h15 locales (18h15 GMT) à la télévision, à la radio et sur le site internet www.orf.at, selon un communiqué de l'ORF.

Sa diffusion sera suivie d'un débat avec les parents et deux conseillers de Natascha Kampusch, le psychiatre Max Friedrich et la spécialiste de l'enfance Monika Pinterits.

Le visage de Mlle Kampusch sera masqué "afin qu'on ne puisse pas la reconnaître dans la rue", et des interviews seront aussi publiées par le quotidien Kronen-Zeitung et le magazine News, selon l'agent de communication de Mlle Kampusch, Dietmar Ecker.

Ces journaux autrichiens paraissent mercredi soir, vers 18h00 (16h00 GMT) pour la première édition de News, a indiqué la rédaction en chef de l'hebdomadaire, sans vouloir préciser le montant des honoraires versés à Mlle Kampusch.

L'interview sur ORF sera menée par un journaliste de la chaîne, Christoph Feurstein, spécialiste de l'affaire Kampusch depuis l'enlèvement en 1998 et qui garde de bons contacts avec ses parents. Il avait obtenu la seule interview télévisée de la mère de Natascha, Brigitta Serny, peu après l'évasion de la jeune fille le 23 août d'une maison de Strasshof, au nord de Vienne.

Mlle Kampusch reste isolée avec ses thérapeutes et songe à changer de nom plus tard afin de se protéger, selon les enquêteurs.

Alexander Wrabetz, directeur commercial et président élu de l'ORF, a déclaré que la chaîne "ne payerait rien pour cette interview". "Au regard des circonstances particulières de l'affaire, l'ORF a décidé de prendre en charge, sans honoraires, la distribution internationale de l'interview et de transmettre tous les revenus à Mlle Kampusch", a-t-il ajouté.

De grosses sommes d'argent ont été proposées pour des rencontres avec Natascha, dont aucune photo récente n'a été diffusée à ce jour, selon le journal Kurier, qui mentionne des offres de plusieurs centaines de milliers d'euros de la part de médias britanniques.

Dietmar Ecker a reconnu les tensions existant entre l'intérêt du public, les énormes pressions des médias, le besoin de garantir des revenus financiers à la jeune femme - actuellement démunie - et la nécessité que Natascha ne souffre pas.

Celle-ci avait demandé il y a une semaine à la presse de préserver son "intimité", notamment ses rapports privés avec son ravisseur, Wolfgang Priklopil, 44 ans, qui s'est suicidé le soir même de sa fuite.

Face à "l'énorme intérêt médiatique dans le monde, la première réaction de Mlle Natascha Kampusch a été de se protéger d'un harcèlement incontrôlé des médias", selon le communiqué de M. Ecker sur le site internet de son agence.

"C'est cependant son désir exprès d'informer elle-même l'opinion", mais il a fallu trouver une "stratégie médiatique" permettant de concilier notamment "son état de santé", "sa capacité à répondre à ces exigences", "ses perspectives d'avenir et sa position sociale" et "surtout sa vie après la vogue médiatique".

Un porte-parole de la police judiciaire (BKA), Helmut Greiner, a indiqué lundi à l'AFP que Mlle Kampusch, à nouveau entendue ce jour par les enquêteurs, avait accepté de "voir sa mère, pour la seconde fois depuis sa libération, dimanche hors de la présence de policiers".


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vanille300
Administratrice
   Posté le 07-09-2006 à 08:40:36   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

La jeune Autrichienne Natascha Kampusch, apparaissant souriante, forte et fragile à la fois, a indiqué avoir constamment pensé à la fuite durant sa captivité mercredi dans ses premières interviews depuis son évasion fin août.

"J'étais obsédée par la fuite (...) j'ai toujours songé au moment opportun" pour fuir, mais "je ne pouvais rien risquer", a dit la jeune fille de 18 ans à l'hebdomadaire News. "Il était paranoïaque" et menaçant, dit-elle de son ravisseur, Wolfgang Priklopil, qui s'est suicidé le soir de sa fuite.

Dans la soirée, elle est apparue à visage découvert à la télévision autrichienne ORF, visage rond de jolie jeune fille à l'allure réfléchie et assurée, souriant et plaisantant plusieurs fois. Enrhumée, et clignant des yeux sous les projecteurs, elle était vêtue en mauve. Entourée de ses deux psychiatres sur le plateau, elle a défendu sa mère et sa bonne relation avec elle.

Elle a aussi confirmé sur l'ORF les témoignages sur son étonnante force de caractère malgré son calvaire, faits depuis son évasion le 23 août dernier. "Je me suis sentie plus forte" que Priklopil: "il avait une personnalité instable. J'ai eu avant une famille aimante" jusqu'à l'enlèvement à l'âge de dix ans (...) ça lui a manqué". Elle a aussi témoigné de rapports ambivalents avec son ravisseur: "Je l'ai forcé à m'acheter des cadeaux d'anniversaire, pour Noël, Pâques". "Il avait une mauvaise conscience qu'il tentait de réprimer".

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Natascha a confirmé qu'elle sortait de la maison avec son ravisseur, mais qu'elle n'osait pas dire aux gens qu'elle était victime d'un kidnapping célèbre. Il surveillait tout, disant qu'il tuerait les gens si elle parlait. "Moi j'étais coincée". Priklopil lui offrait livres, magazines, journaux - après en avoir vérifié le contenu: "mon sentiment était d'un manque (...) j'ai toujours tenté de m'approprier du savoir". "Je préfère, dit-elle à News, ne pas parler beaucoup de M. Priklopil parce qu'il n'est pas ici pour se défendre. Ce n'est pas beau de dire du mal d'un mort, surtout à cause de sa mère", pour laquelle elle a de la compassion. Mais elle ajoute : "J'ai eu de mauvaises pensées aussi. Parfois j'ai rêvé de le décapiter si j'avais eu une hache (...) En fait je ne pourrais tuer personne". Elle a affirmé ne pas avoir eu peur après son enlèvement en mars 1998, sur le chemin de l'école. Elle indique, dans un allemand de grande qualité, avoir souffert de claustrophobie dans ses "oubliettes", mais avoir été très souvent à l'étage dans la maison de Priklopil à Strasshof.

Ce qui lui a le plus manqué en dehors de ses grands-parents, ce sont ses chats, mais elle aimerait faire une croisière avec ses parents et visiter Londres et New York. Ses projets d'avenir ? Passer son bac, étudier la psychologie, le journalisme ou le droit: "J'ai deux projets: l'un pour des femmes au Mexique, enlevées, torturées et violées (...) Et j'aimerais aider les gens qui ont faim en Afrique, parce que je sais d'expérience ce que c'est que la faim". "Je n'ai pas ressenti la solitude. J'avais de l'espoir et croyais à l'avenir", a dit Natascha, qui a cependant parlé à d'autres moments de son sentiment de "désespoir, de fureur".

Priklopil l'avait menacée. Mais "je n'ai pas peur de la mort. J'aime la liberté. Pour moi, la mort signifie la liberté définitive". Mlle Kampusch avait indiqué à l'avance qu'elle ne répondrait à aucune question sur sa vie privée et sur d'éventuelles relations intimes avec son ravisseur. L'affaire a suscité un intérêt mondial depuis quinze jours, une cinquantaine de télévisions étrangères sont venues à Vienne et la course à l'interview n'a cessé depuis le 24 août.

L'ORF, qui n'a rien payé, va donner les droits de retransmission en différé à une série de télévisions mondiales à un fonds destiné à l'avenir de la jeune victime.


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