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votre zemmerdeuse
beerk decidement aujopurd hui c est morbide ptdr
coccinelle
ppa a écrit :

(mais bon ça a tout de suite moins de valeur)


Va savoir
ppa
Moi je cherche à vendre un morceau des cendres de Jeanne d'arc que j'ai retrouvé par hasard dans ma cheminée, pi j'ai une rognure d'ongle de Marie-Antoinette et une crotte de nez de Léon Zitrone (mais bon ça a tout de suite moins de valeur)
coccinelle

vanille300
Un homme qui a mis en vente sur internet des mèches de cheveux qu'il affirme provenir de la momie de Ramsès II, provoquant la colère des autorités égyptiennes, a été entendu mercredi au commissariat de Grenoble et remis en liberté dans l'après-midi.

"Pour le moment aucune charge n'a été retenue contre lui, mais l'enquête se poursuit", a expliqué le procureur de la République, Luc Fontaine, qui a tenu à limiter l'ampleur de l'affaire: "il s'agit de trois fragments infimes de cheveux et de morceaux de bandelette".

Jean-Michel Diebolt, facteur âgé de 50 ans, a été interpellé mardi soir à son domicile de Saint-Egrève (Isère) et a reconnu auprès des policiers de la PJ avoir cherché à vendre ces restes "pour se faire de l'argent".

Il a indiqué que son père, mort en 2001, avait participé à des opérations d'analyse de morceaux de la momie effectuées à Grenoble en 1977 et lui avait remis ces reliques.

La PJ a saisi à son domicile une dizaine de petits sacs en plastique contenant de minuscules échantillons de cheveux et de bandelette, censés avoir appartenu au pharaon. "Tout sera rendu à qui de droit", a assuré le procureur.

Selon le directeur-adjoint du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) chargé de la sûreté et de la sécurité à Grenoble, François Michel, "la momie de Ramsès II n'est jamais venue à Grenoble et a été traitée uniquement à Saclay, dans la banlieue parisienne".

"Lorsque la momie a été sortie de son linceul, des fragments de cheveux et de bandelettes se sont détachés du corps et sont tombés. Ces fragments ont été envoyés à une quarantaine de laboratoires en France, dont le CEA à Grenoble", a expliqué M. Michel.


"Il est vrai qu'on ignore ce que sont devenus ces fragments", a reconnu M. Michel, se référant à un livre publié en 1985 sur le sujet par le Musée de l'Homme à Paris.

Selon le procureur, l'infraction susceptible d'être reprochée à M. Diebolt serait le "recel de restes provenant d'un abus de confiance". Mais, pour cela, il faut savoir si "son père a soustrait ces restes" et si le fils connaissait leur histoire car "le délit de recel suppose une connaissance de l'origine frauduleuse de ces restes".

"Cet homme est désolé et écrasé par les conséquences médiatiques de son geste", a ajouté le magistrat.

Le patron des antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, a exigé mercredi "une totale transparence" de la France dans cette enquête. "S'il s'agit d'éléments authentiques, cela serait un scandale et risque d'endommager les relations entre l'Egypte et la France", a lancé M. Hawass.

"Nous sommes convaincus que les relations entre la France et l'Egypte dans ce domaine (...) ne souffriront pas de ces agissements sur lesquels toute la lumière doit être faite", a de son côté affirmé le Quai d'Orsay.

Conservée au musée du Caire, la momie de Ramsès II avait été envoyée en France il y a 30 ans pour déterminer les causes du mal étrange rongeant le cadavre du dernier grand pharaon, qui avait régné de 1279 à 1213 avant J.C.

Une fois traitée aux rayons gamma, la momie avait été rapatriée en Egypte, d'où elle n'est plus jamais repartie.
 
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