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addi
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Choopeta
vi c'est pour ca lol
coccinelle
Ben, on a moins de chance d'en croiser un sur sa route
Choopeta
Moi je préfère les serpents aux araignés
coccinelle


Effrayant ces serpents, je n'aime pas du tout.
vanille300
Python


Python molure


Morelia Viridis Aru


Boa nain des îles Salomons


Python royal


Boa constrictor imperator

vanille300
Le vivarium

Un vivarium ressemble à un aquarium avec une protection sur le dessus pour empêcher l'animal de s'échapper (votre serpent cherchera à s'échapper). Le vivarium peut posséder des portes coulissantes pour faciliter sa manipulation.

Si vous avez opté pour un python ou un boa, les vitres devront être épaisses, ces serpents sont des boules de muscles. Ils peuvent faire céder la vitre d'un vivarium en exerçant une pression très forte sur l'un de ses coins.

Le vivarium possédera quelques éléments indispensables :

Un refuge dans lequel il pourra se retirer et se cacher.

Un bassin à eau d'une taille suffisante pour que votre serpent puisse s'y baigner totalement. Même pour les serpents qui ne se baignent généralement pas, l'eau sert à humidifier le vivarium. Elle aide à la respiration et favorise la mue. Il existe aujourd'hui des appareils électroniques qui donnent le pourcentage d'humidité. L'eau, si possible minérale, sera changée très régulièrement afin de rester toujours propre.

De quelques branches d'arbre, préalablement désinfectées, pour élargir son champ d'action et l'aider à muer.

Un sol de type gazon synthétique qu'on lavera et désinfectera souvent. Attention au sable ou autre matière similaire, en fouissant votre animal pourrait se brûler avec le système de chauffage, et pourrait avaler par mégarde du sable accroché à sa proie.

D'une source de chaleur et d'une source lumineuse, qui pourra éventuellement être la même.

La taille relativement modeste du python royal vous permettra de lui offrir un vivarium qu'il pourra conserver toute sa vie. Un serpent heureux est un serpent qui a de l'espace pour évoluer. Le mieux est un vivarium d'un mètre de long sur 50 cm de large et 50 cm de haut, soit un vivarium de 250 litres. Surtout, veillez à ne pas descendre sous les 100 litres. (Hauteur x longeur x largeur, divisé par 1000 = le nombre de litres de votre vivarium).


Le chauffage

Votre serpent aime la chaleur, il faudra ajouter au vivarium un système de chauffage pour garder votre animal à une température entre 26° C à 32° C, le jour et l'abaissant à 20° C ou 22° C la nuit. Parmi tous les systèmes proposés, le meilleur est la plaque chauffante que l'on glisse en bas du vivarium sous le sol. Votre python ne doit pas y accéder directement. La plaque ne doit pas non plus créer de zones trop chaudes susceptibles de brûler l'animal. La plaque chauffante sera placée préférablement dans un coin pour laisser à l'autre bout un espace plus tiède qui permettra à votre serpent de réguler lui-même sa température en se déplaçant.


La lumière

Elle peut aussi servir de système de chauffage. Il y a deux écoles. Certaines personnes utilisent des lampes à rayons ultraviolets pour améliorer la santé de leur animal. D'autres pensent que ça n'a aucune importance parce que la peau des serpents n'absorbe pas ces rayons autant que les autres reptiles. Quelle que soit la lumière que vous lui procurez, elle s'avère indispensable, surtout si vous souhaitez faire reproduire votre animal. Pour ces animaux, il existe des ampoules dites "lumière naturelle à large spectre". Une grille doit séparer le serpent de l'ampoule afin d'éviter qu'il ne se brûle, vérifier la température atteinte par la grille et espacez là de l'ampoule si elle est trop chaude.
vanille300
Animaux mythiques, les serpents sont avant tout caractérisés par l'absence de membres. Ils sont regroupés dans un sous-ordre de reptiles, celui des ophidiens, qui forme, avec celui des sauriens, ou lézards, l'ordre des squamates.

Les plus anciens ophidiens datent du crétacé, avec, par exemple, le genre Dinilysia de Patagonie, long de 1,80 m. Certains spécialistes les considèrent comme les descendants de parents des varans ; d'autres, de lézards apodes et fouisseurs. On peut également supposer que leur lignée, indépendante de celle des lézards, n'aurait pas laissé de fossiles avant le crétacé. Il a existé jadis des serpents géants, tel Gigantophis de l'éocène d'Égypte, lequel mesurait près de 20 m.

Au cours de l'évolution, le crâne des serpents, de type diapside – c'est-à-dire à deux fosses temporales –, s'est beaucoup modifié et ne comporte plus aucun arc temporal ; le sternum et la ceinture pectorale ont disparu du squelette. Tous les serpents ont une langue mince, allongée et bifide.


Principales caractéristiques

L'absence de pattes est un caractère – le plus frappant – que les ophidiens partagent, au sein des vertébrés terrestres, avec des lézards et des amphibiens dits "apodes". Si la ceinture pectorale leur fait défaut, la ceinture pelvienne subsiste à l'état vestigial chez certaines espèces, et peut même être prolongée par des éperons ou des griffes, reliquats de membres postérieurs.

Le crâne est adapté pour avaler des proies entières, parfois volumineuses : la boîte crânienne demeure souvent la seule partie solide, tandis que les maxillaires supérieurs et inférieurs ne sont plus réunis au crâne que par des ligaments élastiques. De plus, les deux moitiés de la mandibule sont légèrement mobiles l'une par rapport à l'autre. Les dents, coniques, sont plus ou moins pointues et recourbées vers l'arrière ; fixées directement dans l'os, elles sont remplacées de façon alternative, et ne servent qu'à la préhension des proies. Les "crochets" des espèces venimeuses sont le plus souvent parcourus par un canal ou par un sillon.

Un important caractère de l'anatomie des ophidiens est la complète disparition du poumon gauche – il subsiste à l'état réduit chez les boïdés et les xénopeltidés –, tandis que le poumon droit est extrêmement allongé et s'étend presque d'un bout à l'autre du corps du serpent.


Les organes sensoriels

Les organes des sens des serpents sont inégalement développés. Les yeux sont recouverts en permanence par une paupière inférieure transparente et soudée à une paupière supérieure vestigiale, de sorte que les serpents sont incapables de "fermer" les yeux. Leur vision n'est pas très bonne au-delà d'une certaine distance, sauf pour détecter un mouvement. Le cristallin est sphérique, et la pupille est, selon les espèces, ronde ou étroite et verticale. Plusieurs familles d'ophidiens comprennent des espèces aveugles, dont les yeux, rudimentaires, sont cachés sous les écailles de la peau.

Il est classique de dire que les ophidiens sont sourds et qu'ils sont, par exemple, insensibles à la musique des "charmeurs" de serpents. En fait, leur oreille moyenne est quasi inexistante, mais ils peuvent détecter les sons produits dans la terre, à défaut de percevoir ceux transmis par l'air, sauf, peut-être, si ces derniers sont de basses fréquences : il semble qu'ils les reçoivent alors par conduction osseuse ou par l'intermédiaire de terminaisons nerveuses situées dans la peau.

Un organe primordial est celui dit de Jacobson, ou organe voméronasal ; situé sous les fosses nasales, et communiquant avec la cavité buccale, c'est un récepteur chimique capable de détecter de minuscules particules. Une hypothèse tend à faire coïncider deux faits, la forme bifide de la langue et le développement de l'organe de Jacobson : la langue amènerait les particules adhérant à sa surface jusqu'à l'organe de Jacobson, dans lequel elle ferait pénétrer, en rentrant dans la bouche, ses deux extrémités ; les particules chimiques seraient alors identifiées.

Certains serpents sont dotés d'organes détecteurs de chaleur : chez beaucoup de boïdés, ce sont des fossettes sensorielles placées le long de la lèvre supérieure ; chez les crotalidés, ce sont de véritables fossettes faciales (dépressions composées de deux chambres, une interne et une externe), localisées entre la narine et l'oeil. D'une très grande sensibilité aux variations de température, ces dernières servent à localiser les proies "à sang chaud" (animaux homéothermes).

Le coeur des ophidiens présente deux oreillettes et un seul ventricule, comme chez la plupart des reptiles.


La fonction venimeuse

Les ophidiens sont fréquemment divisés en serpents venimeux et en serpents non venimeux. Chez ces derniers, tels la plupart des colubridés (dits également aglyphes), les glandes salivaires sont en fait uniquement sécrétrices de mucus, et les dents à venin n'existent pas. Les serpents venimeux, en revanche, sont dotés de glandes salivaires hypertrophiées : chez les espèces opisthoglyphes, comme la couleuvre de Montpellier, les "crochets" susceptibles d'inoculer le venin, situés dans le fond de la bouche – ce qui les rend inoffensives –, sont parcourus d'un sillon ; chez les solénoglyphes , il existe deux crochets, placés à l'avant des maxillaires supérieurs mobiles, et creusés d'un canal ; chez les protéroglyphes, tels les élapidés, serpents très venimeux, les crochets cannelés sont en avant des maxillaires supérieurs fixes.

Lorsqu'une vipère veut frapper sa proie, elle projette sa tête en avant, ouvre la bouche – ce qui entraîne l'érection des crochets –, mord et injecte son venin. Puis, elle rétracte ses crochets, pour enfin reculer la tête. La dose de venin injectée – en fait projetée dans le canal excréteur des glandes sous l'effet de la contraction d'un muscle – est proportionnelle à la grosseur de la proie.

Le venin des ophidiens, à l'aspect huileux ou crémeux (de couleur jaunâtre), est constitué de protéines, d'enzymes et de toxines. Son action varie selon les espèces : celui de la couleuvre de Montpellier est neurotoxique (il bloque la transmission de l'influx nerveux) ; celui des vipères, qui a des propriétés hémolytiques (son action se traduit par de l'hypotension, un oedème, des troubles digestifs, des nécroses, etc.), peut être mortel si l'on n'intervient pas rapidement. Les venins provoquent la production d'anticorps chez les sujets touchés : certains animaux, comme le hérisson – prédateur de vipères –, sont plus ou moins immunisés.


Reproduction et développement

L'accouplement présente, chez les ophidiens, des modalités relativement constantes : le mâle glisse sur le corps de la femelle, la couvrant de la tête à la queue, puis enroule sa queue autour de celle de la femelle. L'accouplement dure ainsi parfois jusqu'à 48 heures.

Chez les pythons et les boas, le mâle peut utiliser ses ergots pour caresser la femelle. Une véritable danse nuptiale s'observe chez certaines couleuvres et vipères, qui est en fait une série d'affrontements entre mâles (parfois jusqu'à huit) précédant un accouplement. Ce dernier a lieu généralement au printemps (dans l'hémisphère Nord), mais il peut se produire à l'automne chez les espèces dont la femelle conserve les spermatozoïdes durant l'hiver.

La très grande majorité des ophidiens pondent des oeufs (oviparité), qu'ils déposent dans un terrier ou enfouissent dans le sol, dans du fumier, etc. ; ils s'en désintéressent, bien que, chez certaines espèces, la femelle demeure à proximité. Le nombre d'oeufs, très variable, peut dépasser la centaine. La durée de l'incubation, variable selon les espèces, dépend de la température. La coquille, en général blanchâtre, est plus ou moins rigide, et les serpents nouveau-nés la brisent à l'aide d'une petite "dent" située sur le museau.

Diverses espèces sont ovovivipares, voire vivipares. C'est le cas des vipères (qui doivent leur nom à cette particularité), de nombreux boas (alors que les pythons, bien qu'appartenant à la même famille, sont ovipares) et des serpents marins. Le nombre de jeunes mis bas peut varier de un à une vingtaine.


Croissance et longévité

Les serpents grandissent rapidement jusqu'à leur maturité sexuelle, laquelle est atteinte à un âge variable selon l'espèce et la région. En Europe, par exemple, elle se situe entre 3 et 5 ans.

La croissance se ralentit et continue, sinon jusqu'à la mort, du moins jusqu'à un âge avancé. La mue, qui survient à plusieurs reprises dans l'année, affecte à chaque fois le corps tout entier : la couche de cellules mortes se décolle de la nouvelle peau déjà formée ; en se frottant aux pierres ou aux plantes, le serpent s'en dépouille en commençant par la tête. La mue est un événement plutôt pénible pour le serpent, qui devient nerveux – et presque aveugle. C'est la thyroïde (glande endocrine) qui joue un rôle important dans le phénomène.

La longévité d'une couleuvre ou d'une vipère est de 10 à 15 ans, mais des espèces peuvent vivre une vingtaine d'années, voire une quarantaine d'années dans le cas des boas et des pythons. La mortalité juvénile est très forte, surtout durant la première année.


Les régimes alimentaires

Les serpents, essentiellement prédateurs, se nourrissent de mammifères, d'oiseaux, de lézards, de poissons, d'insectes, etc. : la couleuvre à collier mange surtout des amphibiens (grenouilles, tritons, etc.), mais aussi des poissons et des rongeurs ; la vipère aspic recherche les petits mammifères, les oiseaux, les lézards.

Les serpents arboricoles chassent fréquemment les oiseaux, tandis que les espèces fouisseuses recherchent fourmis et termites. Une couleuvre sud-américaine (Dipsas indica) se nourrit uniquement d'escargots, qu'elle extrait de leur coquille à l'aide des dents de sa mandibule.

Les ophidiens, qui peuvent déformer leur bouche de manière extraordinaire, avalent leurs proies, en général la tête la première, grâce à des mouvements alternés des demi-mâchoires. Une spécialisation curieuse est celle du serpent mangeur d'oeufs (Dasypeltis scabra), un colubridé d'Afrique tropicale capable d'avaler entiers de gros oeufs d'oiseaux : l'ouverture démesurée de la bouche est assurée par le ligament élastique réunissant les deux maxillaires; de plus, des apophyses vertébrales, qui font saillie dans l'oesophage, perforent la coquille de l'oeuf, dont les débris sont ensuite vomis par le serpent.

Si les boas, les pythons et les vipères chassent surtout à l'affût, les couleuvres et les cobras recherchent leurs proies de façon plus active. La vue comme l'odorat sont alors mis à profit, ainsi que l'organe de Jacobson, particulièrement utile dans cette quête. Les crotales, grâce à leurs fossettes faciales, peuvent détecter, à une distance de 2 m, la chaleur émise par un rongeur.

Le venin des espèces qui en possèdent sert à mettre à mort les proies : certains serpents retiennent l'animal frappé, puis le lâchent pour l'avaler par la tête, alors que les vipères peuvent le laisser continuer son chemin avant de partir à la recherche de l'odeur de la dépouille. Boas et pythons (et, à un degré moindre, certaines couleuvres, comme la couleuvre verte et jaune) pratiquent la constriction : ils capturent la proie avec leur gueule, puis l'enlacent dans leurs "anneaux" ; à chaque expiration de la victime, ils augmentent l'étreinte ; la proie est avalée en général une fois morte.
 
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