| Dernières réponses | |  Un grizzly mâle en cavale depuis 4 semaines dans l'ouest canadien est retourné de lui-même à son parc animalier, poussé par la faim, après s'en être échappé une deuxième fois à la recherche d'une compagne.
"Nous avons ouvert la porte, mis de la nourriture dans son enclos et il y est entré", a expliqué mardi Michael Dalzell, porte-parole du Kicking Horse Mountain Resort, situé en Colombie-Britannique (côte ouest), à 700 km de la ville de Vancouver.
Boo, âgé de 4 ans et demi, y était gardé en captivité dans un terrain clôturé de 9 hectares, le plus grand du genre dans le monde, après que sa mère eut été abattue illégalement en 2002.
Repris récemment suite à une première évasion, l'ours, qui avait capté l'odeur d'une femelle à proximité de son enclos, a d'abord défoncé une porte de métal et creusé un tunnel sous deux clôtures électrifiées. Il a ensuite escaladé une troisième clôture de plus de 3 mètres de haut, parvenant à s'échapper.
Les responsables locaux de la faune craignaient que l'animal habitué à l'homme ne puisse survivre à l'état sauvage et qu'il représente un danger pour les habitants de la région.
Les deux cavales de Boo ont passionné le public qui a suivi ses péripéties à la télévision et dans les journaux, certains réclamant le retour de l'animal à la vie sauvage.
Le ministre de l'Environnement de la Colombie-Britannique a même suggéré qu'on le laisse en liberté tout en lui fixant un collier émetteur pour le surveiller.
"La saison des amours est finie et nous réfléchissons à la suite des choses", a expliqué Michael Dalzell, qui n'écarte pas la possibilité que le plantigrade soit castré afin de diminuer sa libido et le désir d'évasion qu'elle suscite.
"Boo a été vu avec plusieurs femelles, mais nous ne savons pas s'il y aura bientôt des petits Boo", a conclu M. Dalzell, en estimant qu'il est "clair qu'il ne peut survivre tout seul dans la nature".
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