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vanille300
Neuf ans de répit pour les éléphants d'Afrique


L'éléphant d'Afrique a obtenu jeudi à La Haye un répit de neuf ans avec l'accord obtenu à l'arraché à la conférence de la CITES sur les espèces menacées, pour un moratoire sur les ventes d'ivoire.



L'accord est le fruit d'un compromis auquel sont parvenus les pays africains entre eux au terme de laborieuses négociations en coulisses.

Il prévoit un moratoire de neuf ans sur le commerce de l'ivoire, destiné à contenter les pays d'Afrique centrale, de l'ouest et de l'est où les éléphants sont décimés par le braconnage.

Mais en contrepartie il autorise les pays d'Afrique australe, où les populations de pachydermes sont florissantes, à vendre leurs stocks d'ivoire déclarés au 31 janvier 2007, soit environ 150 à 200 tonnes selon les estimations de la CITES.

"Cette solution africaine à un problème africain constitue un grand pas en avant dans la sauvegarde des espèces sauvages", s'est réjoui le secrétaire général de la CITES, Willem Wijnstekers.

"C'est une bonne nouvelle pour les éléphants, une bonne nouvelle pour les gens qui vivent à leurs côtés et une bonne nouvelle pour la coopération régionale en Afrique", a-t-il ajouté.

Le sort du plus grand mammifère terrestre est en jeu : les éléphants d'Afrique, qui se comptaient autrefois par millions, ne seraient plus aujourd'hui que 400.000 à 600.000, dont près de la moitié en Afrique australe.

Les experts estiment que près de 20.000 éléphants sont victimes chaque année de braconniers.



Les pays concernés dénoncent l'insuffisance des moyens pour protéger des centaines de milliers d'hectares de réserves face à des braconniers organisés qui n'hésitent pas à assassiner les gardiens des parcs nationaux.

Le Kenya et le Mali, au nom d'une vingtaine de pays africains, avaient proposé initialement à la CITES un moratoire de 20 ans sur le commerce de l'ivoire.

Ils s'opposaient à l'Afrique du Sud, au Botswana, à la Namibie et au Zimbabwe, qui exigeaient au contraire des quotas annuels d'exportation d'ivoire et l'autorisation de procéder à des ventes ponctuelles provenant de leurs stocks.

"Nous sommes contents, au moins avons-nous une période de répit pour les éléphants", a déclaré à l'AFP le délégué kenyan, Patrick Omondi.

"C'est une victoire manifeste pour les éléphants et les efforts de conservation de tous les pays concernés qui soutenaient la proposition du Kenya et du Mali", a commenté Peter Pueschel, du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).



Michael Wamithi, responsable de l'IFAW au Kenya, s'est cependant déclaré "déçu de l'importante quantité d'ivoire qui va être mise en vente" (150 à 200 tonnes), en rappelant que la CITES a déjà autorisé le 2 juin, le Botswana, l'Afrique du Sud et la Namibie à vendre 60 tonnes d'ivoire au Japon en application d'une décision de 2002.

"Cela va encourager le trafic, créer une demande illégale et favoriser le braconnage car la demande est bien supérieure", a-t-il estimé.

La croissance de l'économie chinoise a contribué à nourrir la demande pour de l'ivoire de contrebande, faisant exploser les prix (environ 750 dollars le kg).

"Le vrai problème c'est le braconnage", a renchéri Susan Lieberman, directrice du programme des espèces au Fonds mondial pour la nature (WWF), regrettant que "l'on n'ait pas discuté d'un plan d'action contre le braconnage".

La CITES a prohibé le commerce international de l'ivoire en 1989. Mais à partir de 1997, elle a autorisé les pays d'Afrique australe à procéder à quelques ventes ponctuelles, en estimant que la situation des éléphants dans cette région le permettait.
vanille300
Le poisson-scie obtient la protection de la CITES


Le poisson-scie, victime d'une exploitation commerciale intense, a été classé parmi les espèces protégées de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) lundi à la conférence de La Haye.
La CITES a approuvé une proposition visant à inscrire les poissons-scie à son annexe I, celle concernant les espèces dont l'exploitation commerciale est interdite, a-t-on constaté sur place.

Une des sept espèces différentes de la famille de poissons-scie a été classée à l'annexe II afin d'en autoriser le commerce uniquement à des fins de conservation dans les aquariums publics, a précisé le Fonds mondial pur la nature (WWF).

Le poisson-scie est une grande raie, apparentée au requin, pouvant atteindre sept mètres de long, et caractérisée par son long rostre pouvant comporter jusqu'à 36 dents et mesurer près de deux mètres. Cette caractéristique physique le rend particulièrement susceptible de se prendre dans les filets de pêche.

Il est recherché pour son rostre et ses dents, objets de curiosité et de collection, mais également pour son aileron, très prisé en Asie dans la soupe d'ailerons de requins, pour sa chair ainsi que pour sa bile et son foie, utilisés par la médecine traditionnelle chinoise.

La proposition, présentée par les Etats-Unis et le Kenya, a recueilli la majorité des deux tiers requise. La Chine, le Qatar et l'Indonésie, notamment, ont voté contre.

"Nous sommes soulagés que la pression commerciale internationale sur cette espèce gravement menacée puisse se relâcher", a commenté Steven Broad, directeur du programme de surveillance TRAFFIC géré conjointement par le WWF et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Le poisson-scie est caractérisé par une croissance lente, une maturité sexuelle tardive, un faible taux de reproduction et une gestation lente.

L'espèce figure sur la liste rouge de l'UICN.

"Le poisson-scie a disparu de la côte est des Etats-Unis et en Asie du sud-est", a souligné Susan Lieberman, directeur du programme des espèces du WWF.

"Si une espèce est extrêmement menacée, elle peut être classée directement dans l'annexe I de la CITES", la plus restrictive, sans passer par l'annexe II, a commenté Olivier van Bogaert, chargé de presse au WWF. "Cela avait été le cas notamment avec les éléphants en 1989", a-t-il rappelé.

La conférence de la CITES, qui se tient jusqu'au 15 juin, a rejeté vendredi une proposition visant à protéger deux espèces de requins - le requin taupe et l'aiguillat commun.
vanille300
L'anguille européenne placée parmi les espèces protégées de la CITES


L'anguille européenne, menacée d'extinction par une pêche excessive, a été placée lundi sous la protection de la convention de la CITES à La Haye tandis que les ministres européens de la pêche décidaient à Luxembourg d'un plan de sauvegarde de l'espèce.
Les participants à la conférence internationale de La Haye sur les espèces menacées ont décidé lundi d'inscrire l'"Anguilla anguilla" à l'annexe II de la CITES, celle qui accueille les espèces dont le commerce doit être strictement réglementé afin d'en assurer la sauvegarde.

La proposition, présentée par l'Allemagne au nom de l'Union européenne, a été adoptée à une très large majorité.

Cette décision "est une bonne nouvelle pour l'anguille européenne et un grand résultat pour la conservation de l'espèce", a commenté Stéphane Ringuet, responsable France du programme de surveillance TRAFFIC géré par le Fonds mondial pour la nature (WWF) et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Les populations de l'anguille européenne ont fortement décliné au cours des dernières années et se trouvent aujourd'hui menacées.

"Le stock d'Anguilla anguilla est passé sous la limite biologique garantissant sa conservation", ont alerté les ONG dans un document soumis à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

Le déclin du stock a atteint en moyenne 95 à 99% depuis 1980, précise ce document.

Autrefois considérée comme "nuisible", l'anguille fait aujourd'hui l'objet d'un commerce international important. La chair de ce poisson, qui vit entre mer et rivières et se reproduit dans l'Atlantique, est très prisée, autant en Europe qu'en Asie.

L'anguille est également victime de la pollution, de la destruction de son habitat naturel et du blocage de ses voies de migration dans les rivières par la construction de barrages, selon le WWF.

Les larves, qui naissent dans la mer des Sargasses, reviennent en Europe, portées par les courants.

Les jeunes anguilles (civelles ou pibelles) sont alors pêchées quand elles envahissent les estuaires, principalement par les pays du sud, alors que les pays du nord les pêchent à un stade plus avancé de leur développement, quand elles regagnent l'Atlantique.

En Espagne et dans le sud-ouest de la France, la civelle est considérée comme un mets très fin.

Mais en Asie également, l'anguille a du succès, notamment en Chine qui en a développé l'aquaculure, et au Japon. "Le déclin des stocks est une mauvaise nouvelle pour les Japonais qui adorent les anguilles", a commenté un représentant du Japon.

"Un trafic illégal, impliquant des gangs criminels organisés, particulièrement dans le sud de l'Europe, et un important commerce international de jeunes anguilles entre l'Europe et l'Asie pour l'aquaculture, sont des motifs de préoccupation supplémentaires pour la sauvegarde de cette espèce", selon un rapport de TRAFFIC.

Les civelles sont exportées en Asie à des tarifs bien supérieurs à ceux pratiqués dans l'UE, à plus de 1.000 euros le kilo.

Les ministres européens de l'Agriculture et de la Pêche ont cependant réussi à se se mettre d'accord sur un plan de sauvegarde des anguilles, qui laisse filer une partie de cette manne miraculeuse.

Ce plan, adopté lundi à Luxembourg, vise à favoriser la reproduction des anguilles en en laissant au moins 40% quitter les rivières pour aller frayer en mer et à repeupler les cours d'eau européens en imposant de revendre une partie des juvéniles capturés à l'acquaculture européenne, dans un but de reproduction, au lieu de les revendre à l'export.
 
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