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| | | | Un petit putois arrivé au Canada en passager clandestin au début de l'année après un voyage de plus de 5.000 km à l'arrière d'un camion, va pouvoir regagner sa Californie natale.
"Nous avons trouvé quelqu'un pour ramener le petit putois chez lui", a indiqué Nathalie Karvonen, du Toronto Wildlife Center qui a recueilli le petit animal.
L'animal, une femelle de quelque 4 kg, s'était endormi dans une canalisation en PVC dans le sud de la Californie. Mais pendant son sommeil, son abri provisoire avait été chargé avec d'autres canalisations sur un camion qui a traversé le continent d'ouest en est avant d'arriver au Canada à l'issue d'un voyage de cinq jours et de plus de 5.000 km.
A son arrivée, la mouffette était un peu déshydratée, mais en bonne santé et il avait fallu deux jours de patience et de la nourriture pour chats pour lui faire quitter sa cachette.
Depuis, le centre de protection des animaux de Toronto cherchait un moyen de renvoyer le putois chez lui, mais se heurtait aux réticences de différents transporteurs peu enclins à prendre en charge un animal connu pour projeter un liquide nauséabond à une distance pouvant atteindre six mètres, lorsqu'il se croit menacé.
Une animatrice de radio californienne Tracy Nealy et son producteur Ryan Miller ont accepté de venir chercher le petit animal et de le reconduire chez lui en voiture et ont pris des jours de vacances pour cette mission, a indiqué Nathalie Karvonen. Le voyage n'aura pas lieu avant une dizaine de jours, car il y a encore des détails administratifs et autres à régler.
Les deux bons samaritains doivent prendre livraison du petit voyageur à la fourrure noire rayée de blanc sur le dos, à Detroit ou Buffalo du côté américain de la frontière.
Le centre de Toronto organisera les étapes afin que des personnes habituées à s'occuper d'animaux sauvages puissent nourrir le putois et en prendre soin pendant le périple de retour.
Mme Karvonen dit ne pouvoir garantir qu'il ne remerciera pas ses bienfaiteurs d'un jet nauséabond. "Avec les animaux sauvages, on ne peut faire de promesses", dit-elle, tout en soulignant que le petit animal ne s'est servi de son mécanisme de défense qu'une seule fois depuis son arrivée et que c'était à un moment où on lui faisait "des piqûres et tout un tas de choses inquiétantes" pour un animal sauvage. |
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