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vanille300
Martine a écrit :

Bon je connais pas trop le sujet et je suis pas concernée par les ours dans mon village (quoique !!! ) mais c'est quand même la loi de la nature, non ?, que les ours tuent le brebis et les mangent. Quoique je sais pas vraiment si l'ours mange les brebis et s'il les mange pas, ben ça fait un bon ragoût

vii tout à fait d'accord, je comprend les eleveurs, mais c'est dans l'ordre des choses
Martine
Bon je connais pas trop le sujet et je suis pas concernée par les ours dans mon village (quoique !!! ) mais c'est quand même la loi de la nature, non ?, que les ours tuent le brebis et les mangent. Quoique je sais pas vraiment si l'ours mange les brebis et s'il les mange pas, ben ça fait un bon ragoût
vanille300

Sept brebis probablement tuées mercredi en Hautes-Pyrénées par l'ourse Franska, deux autres en Ariège : face à ces attaques répétées, des éleveurs pyrénéens ont décidé de s'organiser et de renforcer les mesures de protection de leurs troupeaux.

Alors que certains réclament "la capture immédiate" de Franska, lâchée dans la région en 2006 avec quatre autres plantigrades slovènes dans le cadre du plan de réintroduction de l'ours dans les Pyrénées, d'autres ont fini par adopter les mesures de protection subventionnées par l'Etat, comme à Melles, en Haute-Garonne.

Une plus grande présence de bergers en montagne et de chiens de race Patou ou l'installation de parcs de nuit sont les moyens "les plus performants" pour réduire les attaques d'ours, selon la Direction régionale de l'Environnement (Diren), chargée d'appliquer ces mesures.

Après avoir perdu 80 bêtes l'été dernier, le groupement pastoral de Melles, dernier village avant la frontière espagnole, s'est résolu à les appliquer en faisant appel à deux bergers supplémentaires. Coût total de l'opération : 35.000 euros financés en grande partie par l'Etat.

"Le gardiennage est positif", se réjouit le président du groupement Daniel Grand. "Mais il ne résout pas toute la problématique, notamment en cas de mauvais temps car les troupeaux s'éparpillent", nuance-t-il.

Soulagé de ne déplorer "pour l'instant" aucune attaque, il se dit fatigué de devoir surveiller les allées et venues de l'ours slovène Hvala et de ses deux oursons, localisés plusieurs fois par semaine par l'équipe technique ours de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). "En fonction de sa position, on bouge les troupeaux", poursuit-il, regrettant de ne pas toujours savoir où se trouve l'ourse, lâchée à Arbas (Haute-Garonne) dans le cadre du plan de réintroduction de cinq plantigrades par le ministère de l'Ecologie.

Une crainte partagée par de nombreux éleveurs des Hautes-Pyrénées, où les deux à trois attaques hebdomadaires de Franska exacerbent les passions, comme à Melles l'an dernier. "Franska pose le plus de problèmes car elle est dans des conditions idéales pour la prédation. Elle tue régulièrement dans de petits troupeaux sans surveillance près de zones forestières" où le regroupement des bêtes pour le gardiennage est difficile, reconnaît le responsable de l'équipe technique ours, Pierre-Yves Quenette.

Depuis trois semaines, le plantigrade est monté en altitude où l'importance des estives et des troupeaux permet d'appliquer de telles mesures, mais les bêtes, faute d'être habituées à être parquées, se séparent la nuit et rendent le gardiennage difficile.

Mercredi, il a été localisée à 500 m d'une estive non surveillée à Esparros (Hautes-Pyrénées) où sept brebis ont été tuées et quatre autres blessées, selon Yves Duthu, un des éleveurs victimes deux fois en un mois de Franska. 26 autres ont disparu et ne feront donc pas l'objet d'une indemnisation. Franska "tue par plaisir. Si elle mangeait une bête, je comprendrais, mais là des bêtes ont eu des coups de griffes", souligne l'agriculteur qui envisage désormais d'appliquer les mesures préconisées par l'Etat.

Mais pour les éleveurs et les élus locaux des Hautes-Pyrénées, où les propriétaires d'une centaine de bêtes tuées ont été indemnisés depuis mai, ce dispositif demeure insuffisant. Ils ont demandé la capture de Franska et son éloignement du massif pyrénéen et appelé l'Etat à de nouvelles mesures pour "empêcher les nuisances des autres ours". Si Franska n'est pas capturée, "ça va mal finir, certains sont vraiment déterminés", prévient l'éleveur.
 
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