Sujet : La Volaille | |  Posté le 07-06-2006 à 11:07:21
| Généralités
Il existe une grande variété de volailles. Leurs traits communs sont: la ponte des oeufs et leur classement, selon la race, comme fournisseuses de viande (poulet) ou comme poules pondeuses. Par certaines mesures d'élevage, le rendement de la ponte et la croissance de la viande sont de plus en plus augmentés, ce qui entraîne des souffrances et des lésions chez certaines races. Au cours de la domestication leur faculté à voler s'est estompée. On trouve des races, parmi les dindes par exemple, qui ne peuvent presque plus marcher. Selon la perspective de la protection des animaux, ce genre de développement est à proscrire.
Les consommatrices et consommateurs peuvent aider en achetant de manière avisée.
Comportement social
On ne rencontre malheureusement que très rarement cette image réjouissante d'une bande de poules picorant en harmonie autour d'un coq majestueux. Dans l'élevage en batterie, le comportement social naturel n'est justement presque plus observable. Le comportement social interne de l'espèce se laisse plus facilement observé chez des bandes de volailles intactes telles que les oies ou les dindes. Là ça caquette, ça se pince, ça crie, ça court, ça jacasse. Des dindons déploient leurs ailes, tremblant devant leur propre beauté, et paradent aux alentours. Dans le coin suivant, deux dindons s'élancent l'un sur l'autre, les traces laissées par le gagnant revenant au perdant. Un tel comportement riche et varié ne se trouve qu'à l'air libre, dans un environnement adapté aux animaux.
Comportement perturbé
Les perturbations du comportement ne se rencontrent en règle générale que dans des conditions d'élevage très limitatives. A titre d'exemple, les perpétuels crochets sur les animaux de bas rangs. En revanche, les disputes autour de l'automate à nourriture, ou lorsque l'on donne des friandises telles que de la salade ou des fruits, sont normales chez les poules. De même, les combats féroces et impressionnants de coqs font partie de la détermination de l'ordre hiérarchique et ne doivent pas être pris pour des perturbations du comportement. Les poussins commencent déjà ce jeu après peu de temps. Si l'oie pince la jambe d'un humain, il est alors possible avec de la patience de lui faire perdre cette habitude.
Communication Homme-Animal
La communication avec la volaille commence par l'observation du comportement de l'espèce. Selon l'âge et la sorte de volaille, cela peut être très différent. Ce qui ne change cependant pas, c'est cette intérêt intact pour la nourriture et la signification de l'alimentation pour l'établissement d'une bonne relation homme-animal. La voix est aussi un lien primordial.
Les animaux "parlent" avec leurs congénères par la position de leur corps, la position de la queue, des mimiques, des expressions bruyantes et bien d'autres choses encore. Si l'homme sert de compagnon et se substitue à un congénère, il doit alors essayer de combler un peu le déficit. Il peut le faire au mieux en parlant calmement à son protégé, de la même façon qu'il parlerait à une autre personne. Les animaux ont une capacité extraordinaire d'assimilation et comprennent très vite ce que signifient les mots, les tessitures, et les gestes. Donner à manger, récolter les oeufs, et nettoyer le poulailler conduisent aux contacts les plus fréquents entre la volaille et l'homme. Les amis à plume s'habituent ainsi très vite à la voix humaine et réagissent même à la musique.
Baromètre des humeurs
Il n'existe quasiment aucune autre sorte de volaille à part l'oie, dont l'humeur peut être lue sans équivoque par son comportement. Quand elle se met à se dandiner crachant dans une position d'attaque sur quelqu'un, il est préférable de la prendre avec des pincettes. Si, en revanche, elle frotte joyeusement et avec curiosité son bec autour des vêtements et des chaussures, alors il est possible de la caresser. Tout ce qui touche à la nourriture n'est en aucun cas synonyme de plaisanterie chez la volaille. Elle mange comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort.
La psychologie des animaux
Celui qui a le privilège de pouvoir observer sa propre volaille, constatera avec étonnement toute la richesse de la communication entre congénères, à travers le langage corporel et des expressions bruyantes. Pour les poules seulement, des chercheurs ont enregistré 30 cris différents, se distinguant clairement. Ces derniers sont exprimés lors de la ponte, lors d'un danger, par peur, lors de satisfaction, etc. De même, l'observation de la hiérarchie dans la bande est très instructive et peut assurément favoriser la compréhension de ces animaux. |
| | Posté le 07-06-2006 à 11:17:48
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