| votre zemmerdeuse | une vraie de vraie ;-) | |
| Posté le 06-10-2006 à 22:34:17
| LA SORCIÈRE DE LA CITÉ Il était une fois... Non mais, ça ne va pas ! Tous les contes commencent comme ça ! De nos jours les enfants habitent de grandes tours, alors il ne faut pas trop leur raconter des histoires ! Moi Antoine, j'ai onze ans et je vais vous raconter une vraie histoire, bien de notre époque et qui fera frémir les plus grands. Ça fait des années que je traîne dans ma cité et je peux vous assurer qu'il s'y passe des choses pas très nettes ! On entend des hurlements au second et c'est pas la télé vu que je la regarde. Avec mes copains on a monté une association. Elle a pour but qu'aucun môme de la cité ne se balade seul après vingt heures, ça évite les disparitions plutôt suspectes, comme celles de plusieurs de nos camarades ! Tout a commencé lorsque Nico, qui vit en face de chez Agrippine, nous a raconté que des enfants rentraient chez elle, mais n'en sortaient jamais. De plus, Aziz, l'épicier d'en bas, lui a dit que la vieille n'achetait jamais de viande. De deux choses l'une, soit Nico est le plus gros menteur que compte la planète, soit la vieille est une sorcière qui engraisse les enfants et les mange en dinde à Noël. Moi, du coup, j'ai attrapé une allergie à la dinde ; pas la peine de vous expliquer en détail... Alors, par précaution, mes copains et moi on a instauré une sorte de garde à tour de rôle et tel Fifi, Riri et Loulou, des castors juniors, on est les justiciers de la cité. Car la vieille il faudra bien qu'elle paye pour toutes les dindes qu'elle a croquées. Je quitte l'école à 16h30, de là je rentre chez moi et je fais mes devoirs. Ensuite, commence la série des coups de fil afin de décider pour la suite. Notre lieu de réunion se situe chez Nico, c'est plus pratique. D'abord sa mère n'est jamais là, ensuite ses placards de cuisine sont remplis de gâteaux, bonbons, et autres astuces. Surtout c'est en face du repaire du vieux crapaud, vous savez,Agrippine, la sorcière mangeuse de dinde. Sauf que là les dindes sont des enfants et aussi nos amis, alors, surveillance rapprochée. Et ce soir justement, je suis de garde... CHUT... Ce soir, Jules est posté dans l'escalier de la vieille, au 1er étage, au cas où il prendrait l'envie à Agrippine de grimper quatre à quatre ses deux étages (alors qu'elle peut à peine marcher avec sa canne). Enfin, on ne sait jamais avec une sorcière....et son balai ! Bernard se trouve dans l'entrée de l'immeuble pour nous prévenir quand elle reviendra de ses courses. Étant bien plus courageux que Romain, il est donc chargé de nous prévenir dès qu'elle débarque avec ses petits paniers. Il emprunte alors les escaliers et prévient Romain, qui nous prévient à son tour. Bref une machine bien huilée qui ne pouvait connaître aucune défaillance. Enfin, à priori... - Elle arrive ! hurla Bernard. Celui-ci s'enfuit à toutes jambes, laissant la mémé se débrouiller avec son caddie. Après tout, elle n'avait qu'à transformer son caddie en prince charmant ; il serait sans doute ravi de lui filer un coup de main ! Bernard, il n'avait aucune envie de se voir transformer en dinde. Quand Romain le vit passer en courant, il eut juste le temps de lui demander, comme il faisait chaque soir : « Tu es sûr que l'ascenseur n'est pas en panne ? » À cette question posée mille fois, Bernard répondait toujours par un : « Mais non froussard ! » Le problème c'est que ça faisait longtemps qu'il ne s'occupait plus de regarder l'ascenseur. Lorsqu'il arriva chez Nico, pour plus de sûreté, je lui demandai : « T'as vérifié si l'ascenseur avait été réparé ? » Baptiste devînt blême, ce qui, pour le Sénégalais qu'il était, n'était pas très courant. « Comment ça ? dit-il d'une voix tremblante, l'ascenseur était en panne ? » « Zut, il faut prévenir Romain d'urgence ! l’ Agrippine va s'engouffrer dans l'escalier. SOS SOS, SOS SOS répondez ! » « Mais t'es bête ou quoi, vociféra petit Louis, il va rien comprendre ! Romain t'es en grand danger ! Je répète : Nico parle à futur dinde, sauve-toi et vite ! » Romain était pétrifié. Il ne comprenait rien, mais son instinct de scout lui prédisait un mauvais quart d'heure. Il se mit tout à coup à développer un esprit religieux tout azimut : « Ave Maria, madone de tous les pécheurs, murmura-t-il , Que ton nom soit sanctifié, je ne volerai plus de caramel mou chez Aziz, même que j'irai à confesse au prochain camp scout ! » Mais il était trop tard, Agrippine la sorcière, gravissait les dernières marches qui la séparaient de lui. À ce moment-là, Romain donna un grand coup de pied dans le panier à provisions. Tout ce qu'il contenait se déversa par terre et Romain en profita pour s'enfuir. Lorsqu'il parvint chez Nico, il fut accueilli en héros, ce qui était loin de lui arriver tous les jours. Une heure plus tard, nous décidions tous de rentrer chez nous et de remettre le bla-bla au lendemain. Le lendemain, dans la cour d'école, les garçons étaient tout excités par l'aventure survenue dans l'escalier. Seul Bernard restait dans son coin, un peu honteux d'avoir fait courir un tel risque à son ami (en ne vérifiant pas le bon état de l'ascenseur). Il se promettait pourtant de se faire pardonner et le plus tôt serait le mieux !
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| vanille300 | Administratrice |
| Posté le 29-10-2006 à 10:45:35
| La Fée et la Sorcière Il était une fois une sorcière et une fée qui vivaient au pays de Passe- montagne. Le pays s'appelait ainsi car il fallait passer une montagne pour y arriver, quel que soit l'endroit d'où l'on venait. La sorcière et la fée se connaissaient depuis longtemps car elles avaient toutes deux fréquenté l'USSE (Université de Science des Sortilèges et Enchantements). Dévila, la sorcière, n'était pas mé- chante, elle venait d'une haute lignée de sorciers. Elle avait natu- rellement opté pour des études de sorcellerie. Angéla, la fée, venait d'une famille de paysans. Comme elle s'intéressait beaucoup à la nature, elle avait voulu apprendre la magie. La puissance de la magie vient souvent d'une grande connaissance de la nature. Une fois leurs études terminées, Dévila et Angéla avaient décidé de s'installer dans leur pays pour aider les gens qui le leur demande- raient. Dévila s'était installée au Nord, qui est le point cardinal réservé aux sorciers Angéla s'installa à l'antipode, au sud. Chacune d'elle recevait les paysans, les rois, les jeunes filles et les animaux qui avaient besoin de conseils ou d'un peu d'aide. Mais elles étaient folles de rage l'une envers l'autre car ce que disait la fée était contredit par la sorcière et vice et versa. D'une façon générale, Dévila donnait des conseils un peu rudes car, d'après elle, il fallait lutter pour obtenir ce que l'on désire. Angéla, elle, pensait tout résoudre par la douceur et le dialogue. Mais les pauvres gens qui demandaient de l'aide à l'une des deux et mettaient en pratique ses conseils, ne tardaient pas à voir arriver l'autre qui leur disait que ce n'était certainement pas la bonne solution. Ainsi, un paysan qui avait consulté les deux magiciennes avait quitté lepays avant de devenir fou car elles n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur la manière de résoudre son problème. Cette situation avait tendance à se généraliser. Les gens quittaient le pays ou abandonnaient leurs projets, ne sachant pas qui écouter. D'autant qu'ils n'osaient vexer ni la sorcière ni la fée. Un jour Angéla se rendit sur les terres d'un paysan qui était venu la voir. Sa terre ne rendait plus, le blé ne poussait pas. Angéla lui avait conseillé de changer de culture pour une année, en semant des graines de tournesol au lieu de semer du blé comme les autres années. Ce système permettrait à la terre de se régénérer. Quelques instants après l'arrivée d'Angéla, Dévila apparut elle aussi dans le champ. Elle n'eut pas peur de dire, devant sa rivale, qu'il valait mieux brûler le champ pour rendre la terre fertile. Angéla rougit de colère : " Cette fois c'est assez, je te propose un combat de magie pour savoir qui de nous deux a raison." Dévila accepta tout de suite. Bien qu'elle ne se soit pas exercée à ce jeu, depuis l'école, elle était si sûre de gagner qu'elle offrit à Angéla de commencer. La fée prononça une formule : " Par l'oiseau blanc qui vole au-dessus des collines, que ce champ soit rempli de tournesols et que l'on voit si la terre est fertile." Elle fit semblant de semer des graines et au bout de quelques instants le champ fut rempli de tournesols. On vit s'accélérer les saisons et elle fit semblant de semer du blé. Peu après, le champ fut recouvert d'un beau blé qui faisait des vagues sous le vent. Le paysan était ravi ! Angéla ôta l'illusion et le champ retourna à son état normal La sorcière, très en colère, prit son tour et dit : " Par Vulcain, maître des arts et du feu, que ce champ soit brûlé et que l'on voit s'il est fertile." Elle leva les bras vers le ciel et les rabaissa violemment en soufflant sur le champ qui s'embrasa. Lorsque le feu s'éteignit, elle fit semblant de semer du blé. Au bout de quelques instants le champ fut recouvert du blé le plus doré que le paysan ait jamais vu, à tel point qu'il crut que que le blé était d'or. Il se jeta sur le champ mais Dévila ôta l'illusion et le champ retrouva son aspect normal. Puis elle éclata d'un rire triomphant. Angéla entama une nouvelle manche au combat de magie en trans- formant Dévila en grenouille. Dévila la transforma en lézard. Elles se transformèrent mutuellement à une cadence de plus en plus rapide. Le paysan, pris de peur, s'enfuit de son champ et courut droit au village où il raconta son aventure. Dans le champ, le combat continuait de plus belle. On voyait les effets de leurs tours de magie à plusieurs lieues de là. Il y avait la foudre et la tempête, invoquées par Dévila, mais aussi le vent et la pluie qu'Angéla avait appelés à son secours. Tout ce remue-ménage faisait beaucoup de bruit et le peuple de Passemontagne sentait croître son angoisse sans pouvoir prendre un parti ou un autre. Les méthodes de la sorcière, bien qu'un peu rudes, étaient toujours aussi efficaces que celles de la fée. Le combat dura plusieurs jours. A la septième heure du septième jour, un éclair formidable transperça le ciel et retomba dans un fracas monstrueux sur les pics des montagnes environnantes... Puis il n'y eut plus rien que le silence… Attérés, les habitants du pays se réunirent pour se mettre en route vers l'endroit de la bataille, persuadés que la fée et la sorcière étaient mortes. Mais avant qu'ils partent, le roi leur fit dire d'attendre que lui-même s'y soit rendu. Puisqu'il était le roi, il voulait être le premier à voir les dégâts causés à cette partie de son royaume par les deux ennemies. Lorsque il y arriva, il aperçut les deux magiciennes, agrippées l'une à l'autre, qui se roulaient par terre, avec des gestes désordonnés. Elles étaient dans un état de saleté épouvantable. Il descendit de son cheval en voltige et courut vers elles pour les séparer. Quand il fut à dix pas, il entendit fuser leurs rires. Elles ne se battaient pas ! Elles riaient tant de la bagarre qu'elles venaient de se donner que leurs jambes ne les portaient plus, tout simplement ! Le roi leur demanda la nature de l'éclair de lumière que tous avaient vu. Il était mécontent, et, fronçant les sourcils, il leur dit qu'il était venu, lui-même, en personne, parce qu'il était fort inquiet. Elles lui expliquèrent ce qui s'était réelle- ment passé. Elles s'étaient envoyé au même moment un rayon magique si fort qu'en se croisant, les deux faisceaux avaient éclaté. Voilà ce qu'il avait vu. Après ce coup raté les deux magiciennes s'étaient retrouvées couver- tes de noir de fumée, les cheveux ébouriffés, leurs robes déchirées, comme de parfaites souillons. En se voyant accommodées de la sorte, elles n'avaient pas résité à l'envie de se moquer l'une de l'autre. C'est ainsi qu'elles s'étaient rendu compte de leur bêtise et de leur ridicule. Elles s'étaient réconciliées et le roi était arrivé. Elles annoncèrent au roi qu'elles avaient décidé de mettre leurs forces en commun puisqu'elles voulaient toutes les deux aider les gens. Le roi leur fit promettre de ne plus jamais se disputer puis il alla porter cette merveilleuse nouvelle au peuple. Il y eu une fête pleine de joie qu'on appela "Grande fête de la Réconciliation", dont Angéla et Dévila furent les invitées d'honneur et les principales héroïnes. Pour prouver leur sagesse toute neuve, elles séparèrent le champ pour lequel elles s'étaient battues en deux parties. Une partie était traitée à la façon d'Angéla et l'autre à celle de Dévila. Aidées par leur magie, les deux amies construisirent un château commun au milieu du pays. Hélas ! Malgré leur bonne volonté, leur entente se détériorait un peu plus chaque jour car elles restaient fidèles à leurs propres méthodes de guérison et elles n'arrivaient toujours pas à être d'accord sur la façon d'aider les autres. Alors Angéla, qui avait toujours souhaité découvrir le monde, décida de partir vers d'autres contrées dont elle avait entendu parler. Dévila resta la seule habitante du château. Elles pleurèrent beaucoup au moment de se séparer mais Angéla promit de revenir voir Dévila. Et Dévila savait qu'Angéla tiendrait sa promesse. Depuis des siècles Angéla vient passer ses vacances dans le palais de Dévila et lui raconte toutes les bonnes recettes de semailles et de moissons qu'elle a glanées de par le vaste monde. Dévila l'écoute attentivement. Voilà pourquoi, à ce jour, le pays de Passemontagne est encore connu pour être le plus fertile de tous les pays.
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| addi | Tête en l\'air | |
| Posté le 29-10-2006 à 12:53:30
| Henri et les trois sorcières Un jour d'Halloween, il y avait trois sorcières qui vivaient dans une maison comme les autres. Comme c'était Halloween, c'est la fête des morts, de nombreux enfants vont sonner aux portes pour demander des bonbons, en menaçant : " Des bonbons ou des coups de bâton !" Ce soir-là, un petit garçon qui s'appelait Henri faisait comme les autres enfants. Il alla sonner à une porte. Mais, par malchance, il se trouva devant la porte de trois sorcières. Henri eut très peur en les voyant mais il crut que ce n'était rien que des déguisements fabriqués à la main. Et il cria : " Des bonbons ou des coups de bâton !" Les trois sorcières ricanèrent. L'une d'elles attrapa Henri par le col et l'attacha sur une chaise en bois pourri mais les sorcières ne savaient pas que toute leur maison était construite de bois pourri. Le soir, les sorcières prirent leur balai et s'envolèrent dans le ciel pour aller chercher d'autres enfants et des ingrédients pour faire des sortilèges. Pendant ce temps, Henri essayait de se détacher de la chaise pourrie, il y arriva et trouva dans des armoires des yeux de grenouille, une cervelle de rat, etc... Soudain, il découvrit un vieux livre. Il y trouva des formules magiques de sortilèges. Henri lut le sommaire, ouvrit à la page 1 444 parce qu'elle donnait la formule pour disparaître du lieu où on se trouvait et aller où on voulait. Henri lut attentivement et prit les ingrédients nécessaires pour la potion. Mais il avait besoin de crottes d'oiseaux et il n'en restait plus. Henri chercha une solution dans le livre et il lut qu'il pouvait remplacer les crottes d'oiseaux par des yeux de grenouille. Quand il eut fini de préparer les ingrédients, il mélangea le tout puis avala rapidement la potion obtenue avec dégoût. il décida de rentrer chez lui, alors il le pensa très fort et, en un clin d'oeil, se retrouva dans sa chambre. Quand les trois sorcières rentrèrent chez elles, elles virent qu'Henri s'était échappé. L'une des sorcières s'étonna : " Comment a-t-il fait pour s'enfuir ? Tout était bien fermé à clé, non ? - Oui, " répondit la deuxième sorcière. Mais la troisième, elle, trouva leur livre de formules magiques et de sortilèges ouvert à la page 1 444. Elles comprirent qu'il s'était échappé. Henri avit eu chaud à ses fesses parce que, quand il avait atterri chez lui, les trois sorcières venaient juste d'arriver. Henri n'avait pas reçu de bonbons, mais il avait compris que c'est impoli d'aller sonner chez les gens rien que pour des bonbons. A mon avis, il a reçu une bonne leçon qu'il n'oubliera pas de sitôt !
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| votre zemmerdeuse | une vraie de vraie ;-) | |
| Posté le 29-10-2006 à 16:23:05
| ho pauvre ti chou, moi je trouve ça si mimi quand ils viennent demander des bonbons, a bruxelles j'ai pass vu beaucoup de gens qui decorent pour halloween mais a la campagne c'est frequent.
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