| | vanille300 | | Administratrice |
|  Posté le 21-04-2007 à 11:14:01   
| "Il a fait pleurer le monde. Nous vivons un cauchemar", déclare la soeur de Cho, avant d'énumérer chacune des 32 victimes de l'étudiant qui s'est suicidé lundi après le carnage sur le campus de l'université de Virginia Tech, dans la ville de Blacksburg (Virginie, est).
La famille de Cho Seung-Hui est sortie de son silence vendredi dans un communiqué pour dire son désarroi devant ce déferlement de violence qu'elle n'aurait pas pu imaginer.
"Notre famille est absolument désolée pour les actions inqualifiables de mon frère. C'est une tragédie terrible pour nous tous", a déclaré Cho Sun-Kyung, la soeur du jeune homme, s'exprimant également au nom de son père et de sa mère, dans un communiqué transmis par leur avocat.
"Nous avons toujours été une famille proche, paisible et aimante. Mon frère était calme et réservé, et pourtant il se battait pour s'intégrer. Nous n'aurions jamais pu imaginer qu'il était capable de tant de violence", poursuit Melle Cho. "Nous sommes désespérés, impuissants et perdus. C'est quelqu'un avec qui nous avons grandi et que nous aimions. Maintenant nous avons l'impression que nous ne connaissions pas cette personne", ajoute-t-elle.
"Chacune de ces personnes avait tant d'amour, de talent et de dons à offrir, et leurs vies ont été écourtées par cet acte horrible et insensé", ajoute la jeune femme. "Nous prions pour leurs familles et leurs proches, accablés d'un chagrin si atroce. Et nous prions pour ceux qui sont blessés, et pour ceux dont les vies sont à jamais marquées par ce qu'ils ont vu et traversé", assure-t-elle.
La famille vit à Centreville, une petite bourgade arborée à 40 km à l'ouest de Washington. L'avocat de la famille, Wade Smith, qui exerce à Raleigh (Caroline du Nord, sud-est), n'a pas souhaité répondre aux questions. Selon des voisins cités par les médias américains, la police est venue perquisitionner la maison lundi soir, et depuis, la famille n'a plus donné de nouvelles. Mardi, un cordon de policiers locaux protégeaient la maison, un pavillon de banlieue classique, situé dans une impasse.
Evoquant la "colère justifiée" et les "questions qui restent sans réponse" après le drame, y compris au sein de la famille, Cho Sun-Kyung a précisé qu'elle et ses parents entendaient coopérer pleinement à l'enquête. Le comportement bizarre de Cho Seung-Hui, son mutisme et ses écrits morbides avaient alerté ses enseignants, ainsi que les services de police et de santé mentale. Le jeune homme avait même fait un bref passage dans un hôpital psychiatrique en décembre 2005. Alors que ses colocataires sur le campus n'entendaient pratiquement jamais le son de sa voix, les vidéos qu'il a envoyées à une chaîne de télévision le matin du carnage montrent un jeune homme débordant de haine et de violence, visiblement très perturbé.
La Virginie (est) a observé vendredi une journée de deuil à la mémoire des victimes, alors que le président George W. Bush demandait un rapport sur la manière d'éviter "de telles tragédies". Le pays tout entier était invité à prendre part au deuil, en ce jour également anniversaire de la tragédie du lycée de Columbine (Colorado, ouest), où deux adolescents avaient abattu 13 personnes avant de se suicider en 1999. A midi, les cloches des églises de Virginie, du Colorado ou de Georgie (sud-est) ont résonné, et des cérémonies inter-religieuses étaient prévues un peu partout, y compris à la cathédrale de Washington. Sur le campus quasi-désert de Virginia Tech, un millier de personnes se sont rassemblées, sous un soleil printanier, près des pierres déposées en arc de cercle à la mémoire des 32 victimes, chacune ornée de fleurs et d'un drapeau américain. Des étudiants ont lâché, en pleurant, 32 ballons bordeaux et orange.
Pendant ce temps, les familles des victimes se préparaient à enterrer leurs morts. En Israël, des dizaines de personnes ont assisté aux funérailles du professeur Liviu Librescu, 76 ans, abattu après avoir tenté de bloquer la porte de sa salle de classe. En Egypte, la famille de Walid Chaalane, un autre doctorant, attendait sa dépouille pour l'enterrer samedi.
Au-delà de la douleur, et alors que les cours devaient reprendre lundi à l'université, le gouverneur Kaine a nommé jeudi une commission d'experts indépendants chargés de déterminer ce qui aurait pu être fait pour éviter un tel carnage. Les vidéos qu'il a envoyées à une chaîne de télévision le jour de la tragédie montrent un jeune homme visiblement perturbé, débordant de haine et de violence. Pourtant, il a pu s'armer en toute légalité.
Par ailleurs, quatre jours après la tuerie de l'université Virginia Tech un tireur a tué vendredi un otage avant de se suicider dans un bâtiment du centre spatial Johnson de la Nasa à Houston (Texas, sud), a indiqué la police.
La police pense que l'otage a été tué à environ 18h40 GMT quand des coups de feu ont été entendus à l'intérieur du bâtiment qui abrite des services d'ingéniérie de communication. L'immeuble de deux étages avait été évacué par la police et le forcené s'était barricadé à l'intérieur d'une pièce. La police a tenté de négocier avec l'homme mais sans succès. Un seconde coup de feu a été entendu, probablement lorsque le forcené s'est donné la mort.
Quand les forces de police se sont précipitées dans la pièce, elles ont trouvé deux hommes morts et une femme avec les poignets et les chevilles attachés.
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| | Martine | | Modératrice |  |
|  Posté le 21-04-2007 à 12:26:14
| Et elle était où la famille quand il avait de gros problèmes psychologiques     Facile de faire retomber tout sur lui maintenant, mais ils auraient peut être du penser à tout ça avant non 
Pfffffffffffff............ bon vais faire un tour ailleurs mouwa  
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| | coccinelle | | Modératrice |  |
| Posté le 21-04-2007 à 22:31:42 
| Tu sais, il ne montrait peut-rien avant. C'est une drôle d'histoire en tout cas. Je me demande comment on peut faire ça  Se tuer soit, mais pourquoi faire un carnage de la sorte !
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| | votre zemmerdeuse | | une vraie de vraie ;-) |  |
| Posté le 22-04-2007 à 10:13:24 
| sa soeur parle d integration peut etre qu il n arrivais pas a s integrer et qu il a "peter une case" et qu il disais rien a sa famille
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http://www.chiens-chats.be/forum/
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| | Martine | | Modératrice | |
| Posté le 22-04-2007 à 14:09:32
| j'ai trouvé ça sur Google et c'est pas con du tout ce qu'elle dit (même si elle parle de Fox  bon je connais la sortie )
RIMA ELKOURI: Au-delà de la folie
«Vous m'avez poussé à faire cela » a écrit Cho Seung-hui, dans une lettre qu'on a retrouvée dans sa chambre.
« Vous m'avez poussé à faire cela ». On lit ces mots et on se raidit. Non. Non, personne ne peut pousser quelqu'un à faire cela. Personne ne peut pousser quelqu'un à prendre une arme et à tuer 32 innocents.
Que se passait-il dans la tête de cet étudiant de 23 ans amateur de théâtre morbide? Que se passait-il pour que la seule solution qu'il ait pu envisager soit d'assassiner 32 innocents avant de se tuer?
La théorie de la folie individuelle et de l'acte isolé est rassurante. Rassurante, car elle ne remet en question rien du tout. Le tueur est fou et devant sa folie, nous sommes impuissants et tristes. C'est le destin. C'est le hasard. C'est la vie. C'est la mort. Et on n'y peut rien.
Mais voilà, cette thèse ne me satisfait pas. Pas plus que les théories simplistes qui visent à trouver LE coupable. Ceux qui me disent qu'il n'y a rien à y comprendre m'exaspèrent tout autant que ceux qui élaborent des explications minute sans fondement - l'analyse ridicule de Jan Wong au lendemain de la tragédie de Dawson était un bon exemple dans ce registre.
Évidemment qu'il était fou, ce tueur. Comme tous ceux qui l'ont précédé. Comment peut-il en être autrement? Mais encore? Que sait-on sur les fous de sa catégorie? Peut-on établir un lien entre Polytechnique, Columbine et Virginia Tech? Peut-on le faire sans se raconter d'histoires, sans inventer du sens là où il n'y en a pas?
Je me posais la question quand je suis tombée sur une analyse du réputé criminologue américain James Alan Fox publiée dans le Los Angeles Times. (Une traduction française abrégée se trouve sur le site du Courrier international). Ce spécialiste des massacres est coauteur du livre The Will to Kill: Making Sense of Senseless Murder (2006).
Que nous dit Fox? Il nous dit que lorsqu'on met côte à côte les cas de tueries semblables à celle de Virginia Tech, lorsqu'on les analyse et les compare à froid, on réalise que ces tueurs fous avaient plusieurs choses en commun, outre la folie. On se rend compte que même si leurs meurtres sont bien sûr insensés, il y a tout de même moyen d'y trouver un sens. Pas pour les excuser ou les justifier, mais tout simplement pour comprendre.
Sur quoi se base-t-il? Avec son collègue Jack Levin, Fox a scruté à la loupe les nombreux cas de massacres à s'être produits depuis plus de 25 ans. Il ne peut évidemment pas nous dire ce qui s'est passé dans la tête de Cho Seung-hui. Mais il a pu établir un profil psychologique que partage la majorité des tueurs de son espèce. Il a identifié cinq facteurs que l'on retrouve dans tous les cas du genre ou presque.
Quels sont ces facteurs? Premier facteur : la frustration. La vie des tueurs en est généralement une marquée par l'échec et une piètre capacité à faire face aux désillusions. Celle de Cho Seung-hui, qui s'insurge contre « les gosses de riches » et « la débauche » pour expliquer son geste, semble s'inscrire dans ce portrait.
Deuxième facteur : le sentiment d'être une victime. Les tueurs se plaignent souvent que les autres ne leur ont pas laissé de chances. Parfois, ils disent être victimes de discrimination raciale ou de sexisme (C'était le cas, souligne Fox, de Marc Lépine qui trouvait que les femmes prenaient trop de place à l'université).
Troisième facteur : la solitude. Les tueurs sont souvent des gens isolés, qui ont peu de soutien de leur famille et de leurs amis. C'est encore le cas de Cho Seung-hui, qu'on a décrit comme un être solitaire et replié sur lui-même.
Quatrième facteur : la présence d'un événement catalyseur. Les tueurs passent souvent à l'acte après un événement qu'ils jugent catastrophique. Le plus souvent, il s'agit d'une grande déception (perte d'un emploi ou rupture amoureuse, par exemple).
Cinquièmement : l'accès à des armes puissantes. Les meurtriers doivent mettre la main sur des armes suffisamment puissantes pour assouvir leur vengeance. Encore une fois, Cho Seung-hui ne semble avoir eu aucun mal à s'en procurer. Réduire cet accès serait sans aucun doute une bonne chose, mais ne réglerait pas tout, car on a déjà vu des tragédies semblables dans des pays où le contrôle des armes à feu est beaucoup plus sévère qu'aux États-Unis.
Sachant tout cela, la tentation est grande de se dire qu'on pourrait assez facilement prévenir ce genre de tragédies. Mais c'est là un raccourci que Fox ne prend pas. Même si nous en savons plus que jamais sur les raisons de ces tueries, même si nous commençons à coller un sens à l'insensé, même si nous savons que la fragmentation de l'Amérique est en cause, cela ne signifie pas que l'on puisse empêcher qu'elles se produisent, souligne-t-il. À moins de construire des forteresses autour de nos campus, ce qui n'est pas une bonne idée.
Bref, on comprend mieux que jamais, mais on n'est pas nécessairement plus avancé. Avec tout ce que l'on sait, la seule chose dont on peut malheureusement être sûr, c'est que la tuerie de Virginia Tech ne sera pas la dernière. C'est là la véritable tragédie.
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| | Martine | | Modératrice | |
| Posté le 22-04-2007 à 14:16:02
| coccinelle a écrit :
Tu sais, il ne montrait peut-rien avant . C'est une drôle d'histoire en tout cas. Je me demande comment on peut faire ça Se tuer soit, mais pourquoi faire un carnage de la sorte ! |
Pas d'accord avec toi
Qui était Cho Seung-Hui, l'auteur de la tuerie à Virginia Tech ?
BLACKSBURG, Virginie (Reuters) - Quarante-huit heures après le massacre de Virginia Tech, les enquêteurs cherchaient à comprendre pourquoi Cho Seung-Hui a pu commettre la tuerie la plus sanglante jamais survenue sur un campus universitaire ou une école des Etats-Unis.
La police a révélé mercredi que l'étudiant sud-coréen avait eu affaire à la police de l'université en 2005 car il était accusé d'avoir harcelé deux étudiantes. Elle a également dit qu'il avait été envoyé dans un institut psychiatrique car son entourage craignait qu'il ne tente de se suicider.
Ces nouveaux éléments viennent s'ajouter aux témoignages de ses camarades et de ses professeurs et aux travaux écrits qu'il a réalisés dans le cadre de ses études d'anglais, qui dessinent une personnalité inquiétante dominée par la violence et le ressentiment .
Le chef de la police de l'université, Wendell Flinchum, a déclaré que Cho avait été convoqué fin 2005 lorsque deux étudiantes s'étaient plaintes d'avoir reçu des appels et des textos "gênants".
"Je ne dis pas qu'il s'agissait de menaces; je dis qu'ils étaient gênants. C'est comme cela que les victimes les ont décrits, des messages gênants", a déclaré Flinchum lors d'une conférence de presse.
Peu après, un étudiant habitant dans la même résidence universitaire que Cho a averti la police que l'étudiant sud-coréen risquait de se suicider. Cho a alors été envoyé dans un établissement psychiatrique pour observation. La police n'a pas précisé combien de temps il était resté dans l'établissement.
"Nous n'avons pas eu de contacts avec lui après décembre 2005 dont j'ai connaissance", a précisé Flinchum.
RESERVE
Le jeune homme avait émigré aux Etats-Unis avec sa famille il y a quinze ans et avait été élevé dans la banlieue de Washington. Lundi, il a ouvert le feu dans plusieurs salles de classe d'un bâtiment de l'université dont il avait condamné les portes à l'aide de chaînes pour empêcher les victimes de s'échapper. Il a abattu les étudiants méthodiquement les uns après les autres avant de se suicider.
Les mots "Ismael Ax" étaient écrits à l'encre rouge sur son bras, a rapporté le Washington Post, citant des sources judiciaires. On ne connaît pas pour l'instant leur signification.
Ses voisins, ses camarades de classe, ses professeurs décrivent quelqu'un de réservé qui parlait peu.
L'enseignante Nikki Giovanni, célèbre aux Etats-Unis pour ses poèmes, a déclaré sur CNN qu'elle avait insisté pour ne plus avoir Cho en cours en 2005 parce qu'il intimidait les autres élèves en les prenant en photo et en écrivant des poèmes obscènes et violents.
"J'étais prête à démissionner plutôt que de continuer à faire cours avec lui. Il y avait quelque chose de mauvais chez ce garçon. Il y avait vraiment un trait de méchanceté chez lui", a-t-elle expliqué sur la chaîne de télévision américaine.
Lucinda Roy, professeur d'anglais à Virginia Tech qui comptait Cho parmi ses élèves, a confié qu'elle était si inquiète qu'elle avait établi un code avec son assistante. Si elle prononçait le nom d'un professeur décédé, cette dernière devait immédiatement appeler à l'aide, rapporte le New York Times.
Cho a utilisé deux armes, qu'il avait achetées légalement, a rapporté la police. Il ne s'est arrêté de tirer que pour remplir son chargeur. La police n'a toujours pas confirmé qu'il était l'auteur de la première fusillade au West Ambler Johnston Hall, une résidence universitaire où deux personnes ont été abattues, mais les analyses balistiques ont montré que la même arme avait été utilisée dans les deux fusillades.
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| | vanille300 | | Administratrice |
| Posté le 22-04-2007 à 15:39:15
| Ya aussi le doyen de la fac qui a avoué qu'il a passé des exames psycho et on a detecté des crises de paranoias et de graves pbm psychologique mais rien n'a était proposé
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| | coccinelle | | Modératrice | |
| Posté le 24-04-2007 à 20:56:23
| Bref, de toute façon, le mal est fait et c'est trop tard. J'espère seulement n'avoir jamais à vivre d'horreur pareil.
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