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vanille300
Administratrice
   Posté le 01-02-2007 à 21:25:59   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

Les recherches se poursuivaient jeudi pour retrouver le petit Julien, trois ans, disparu depuis lundi à Bourg-lès-Valence (Drôme), alors que le concubin de sa mère, un moment en garde à vue, s'est suicidé.

Le procureur de la République de Valence, Jean-Pierre Nahon, a confirmé jeudi en fin de matinée l'existence d'une lettre rédigée par cet homme de 43 ans avant qu'il se suicide et dans laquelle "il clamait son innocence".

Interrogé sur le lien éventuel entre sa garde à vue et le suicide, M. Nahon a répondu: "c'est une interrogation qu'on peut avoir. On peut avoir quelqu'un qui éprouve les plus grandes difficultés à subir le temps qu'il passe en garde à vue".

M. Nahon a néanmoins réaffirmé la nécessité qu'il y avait pour l'enquête à interpeller le concubin pour l'interroger sur le témoignage d'un voisin qui dit l'avoir vu partir lundi après-midi de l'appartement familial avec un "grand sac jaune". "Je ne pouvais pas ne pas le placer en garde à vue", a estimé le magistrat.


M. Nahon a d'ailleurs reconnu que ce témoignage "est peut-être devenu plus fragile aujourd'hui", suggérant que des éléments nouveaux, qu'il a refusé de préciser, venaient en saper la crédibilité. L'emploi du temps fourni par le concubin de la mère de Julien au moment de la disparition "n'est pas faux", s'est-il contenté d'admettre.

A l'inverse, le témoignage de l'adolescent qui a vu Julien vivant dans les rues de Bourg-lès-Valence en fin d'après-midi lundi, et qui blanchirait donc le beau-père, garde toute sa crédibilité, a encore dit M. Nahon.

Le procureur a également admis attendre "avec la plus grande impatience" le résultat des examens des traces relevées dans la voiture du beau-père, laissant entendre qu'il s'agissait bien de sang et de sang humain, mais qu'il fallait "surtout savoir de qui" provenait ce sang.

Par ailleurs, les recherches qui ont repris jeudi vers 9H00 le long du Rhône à l'aide d'un sonar militaire n'ont rien donné pour le moment.


Un bassin de joute est situé le long du fleuve, à quelques centaines de mètres du lotissement HLM où habitait le petit Julien, et où un chien de la brigade cynophile avait fortement réagi.

"J'ai demandé à la société en charge de ces recherches de poursuivre celles-ci sur les berges du Rhône, car il se peut que le fleuve ait entraîné le corps de Julien, s'il se trouvait dans le bassin. Je leur ai demandé de fouiller le plus loin possible", a détaillé le procureur.

Malgré toutes ces difficultés, M. Nahon a insisté sur le fait que l'enquête n'était "absolument pas au point mort". "Ce n'est pas parce qu'une enquête avance lentement qu'elle ne se fait pas", a-t-il ajouté.


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addi
Tête en l\'air
addi
   Posté le 01-02-2007 à 21:36:40   Voir le profil de addi (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à addi   

ah merde ,je n'etais meme pas au courant


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vanille300
Administratrice
   Posté le 02-02-2007 à 10:28:33   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

Trois jours après la disparition du petit Julien, 3 ans, toujours introuvable, à Bourg-lès-Valence (Drome), son beau-père, qui s'est suicidé à l'issue de sa garde à vue après avoir clamé son innocence, est "probablement hors de cause", selon la justice.

Les résultats des analyses de traces relevées dans le véhicule du beau-père, et qui pouvaient être du sang humain selon les enquêteurs, permettent "probablement" de dire que l'homme est "hors de cause", a déclaré jeudi soir, sans plus de précision, le procureur de la République de Valence Jean-Pierre Nahon, qui cherche désormais à donner un second souffle à l'enquête.

Ce quadragénaire réunionnais, qui n'était pas la père biologique du petit garçon, a succombé dans la nuit de mercredi à jeudi aux blessures au thorax qu'il s'était infligées avec un couteau mercredi matin.

Il sortait alors de treize heures de garde à vue au commissariat de la ville.

"En l'état actuel des investigations, tout laisse à penser que le beau-père est hors de cause", a insisté le procureur. Il a cependant réaffirmé que son interpellation était nécessaire, compte-tenu du témoignage d'un voisin affirmant l'avoir vu partir avec un grand sac jaune de son domicile, lundi vers 15h00, au moment de la disparition de l'enfant.

Ce témoignage semble de plus en plus plus fragile, a reconnu le magistrat, du fait d'éléments qu'il n'a pas voulu spécifier mais parmi lessquels figure l'emploi du temps fourni par le beau-père de l'enfant, qui "n'est pas faux".

Interrogé sur un lien éventuel entre la garde à vue et le suicide, M. Nahon a souligné que cet homme avait "vu un médecin à son arrivée qui (avait) jugé son état de santé compatible avec la garde à vue". Il "a bénéficié de l'assistance d'un avocat qui n'a pas fait de remarques sur le déroulement de la procédure", a-t-il ajouté.

Le magistrat veut maintenant redonner un second souffle à l'enquête. Il l'a confiée à la police judiciaire de Lyon, dont la première tâche sera de mener vendredi matin une fouille intensive du quartier où vivait Julien, dans la banlieue valentinoise, avec des moyens humains qu'il promet importants.

Le procureur a récusé le terme de "battue", préférant parler de "quadrillage intensif", dans le but de trouver "ce qui a pu nous échapper" lors des premières heures de l'enquête. Il faudra fouiller "tous les lieux où Julien -ou son corps- serait susceptible d'être caché. Même si on les a déjà fouillés, il faudra recommencer", a-t-il expliqué.

M. Nahon a refusé de parler d'une enquête qui "repart de zéro". "Nous ne partons pas de zéro, c'est une enquête qui se poursuit avec l'appui d'un autre service", a-t-il rectifié.

Par ailleurs, les recherches dans un bassin de joute le long du Rhône, à proximité du domicile familial, n'ayant pas abouti, le procureur a donné instructions pour que des fouilles à l'aide d'un sonar soient menées jusqu'à un barrage à quelques kilomètres en aval.


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vanille300
Administratrice
   Posté le 17-02-2007 à 11:28:33   Voir le profil de vanille300 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à vanille300   

Une perquisition au domicile de la mère du petit Julien, disparu depuis le 29 janvier à Bourg-lès-Valence (Drôme), et de son compagnon, qui s'est suicidé le 31 janvier, était en cours samedi matin.

La perquisition, qui a débuté vers 09h45, est conduite par les enquêteurs de la Police judiciaire de Lyon et de celle de Valence.

Un des policiers a rapidement masqué avec du papier la vue à l'intérieur de l'appartement aux quelques journalistes présents depuis le début de la matinée devant le domicile familial, situé dans une cité HLM de cette commune avoisinant Valence.

Deux enquêteurs, revêtus de combinaisons blanches et portant des gants, étaient auparavant entrés dans l'appartement munis de leur matériel, dont un produit révélateur sanguin.

La mère du garçonnet, Marie-Nadège Séry, qui était jusqu'à présent hospitalisée, était présente sur les lieux, accompagnée de son avocat, Me Naceur Derbel. Son compagnon Jean-Eric Zemia, qui a été inhumé mercredi à Bourg-lès-Valence, s'était suicidé après avoir passé 12 heures en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Julien, laissant une lettre clamant son innocence.

Le procureur de la République de Valence avait annoncé jeudi l'ouverture d'une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration". "Cette ouverture d'information judiciaire fait suite à la procédure d'enquête diligentée par la Police judiciaire de Valence, ainsi qu'à la plainte avec constitution de partie civile déposée par Mme Séry", avait indiqué jeudi le procureur, Jean-Pierre Nahon.

Des fouilles entamées mercredi dans un lieu marécageux, au lieu-dit Les Petits Robins sur la commune de Livron (Drôme), à une vingtaine de kilomètres du domicile de la famille, se sont révélées négatives. Le magistrat avait refusé jeudi d'écarter toute hypothèse, que ce soit celle d'une mort accidentelle, d'un drame familial ou d'un enlèvement par un tiers.

Julien, trois ans, a disparu de l'appartement familial alors que sa mère, selon ses dires, faisait la sieste.


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coccinelle
Modératrice
coccinelle
   Posté le 17-02-2007 à 21:58:19   Voir le profil de coccinelle (Offline)   Répondre à ce message   http://dicioudailleurs.alloforum.com/   Envoyer un message privé à coccinelle   

Une sacrée histoire ça


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